Le choc que tout le monde attendait aura lieu ce vendredi soir sur le coup de 21 heures à l’US Open : Novak Djokovic et Carlos Alcaraz vont en découdre dans la première demi-finale du Grand Chelem américain. Sur papier, c’est l’Espagnol qui semble partir grand favori, tant Jannik Sinner et lui semblent intouchables cette saison. Mais sur le court, la réalité risque d’être toute autre. Voici pourquoi.
Lors des deux derniers tournois du Grand Chelem, à Roland-Garros et à Wimbledon, l’affiche de la finale était la même et elle opposait les deux premiers joueurs du monde : Sinner et Alcaraz. Jamais cette saison, Novak Djokovic n’a su accéder à une finale de Grand Chelem et il n’en a même pas été proche. Un signe indiscutable que la nouvelle génération a pris le dessus ? Oui et non. Car aussi bien à Paris qu’à Londres, Djokovic a été sèchement battu en demi-finale par… Jannik Sinner. L’Italien semble avoir le jeu idéal pour faire déjouer le Serbe et il a pris un véritable ascendant sur lui cette saison.
Djokovic a gagné leurs deux derniers affrontements
En revanche, « Nole » n’a pas été battu par Alcaraz en 2025. Que du contraire même : lors de leur seul affrontement, à l’Open d’Australie, c’est Djokovic qui s’est imposé en cinq sets en quarts de finale. Et il l’avait également battu quelques mois plus tôt en finale des Jeux Olympique. Contrairement à celui de Sinner, le jeu d’Alcaraz semble nettement mieux convenir au joueur le plus titré de l’histoire.
Cela ne signifie évidemment pas que Djokovic part favori : Alcaraz réalise un exercice 2025 largement supérieur à celui de son adversaire et il aborde ce match avec beaucoup plus de certitudes. Il l’a d’ailleurs déjà battu deux fois en finale de Grand Chelem à Wimbledon et il est donc loin d’être incapable de le battre dans les grands moments. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, Carlito n’aborde pas cette demi-finale avec un net ascendant psychologique sur Djokovic, comme ça aurait pu être le cas pour Sinner. Et comme il l’a déclaré en conférence de presse, Djoko « n’entrera pas sur le court avec un drapeau blanc ». Loin de là même, au vu de sa capacité à se transcender dans les grands moments…