« Lutter ainsi pendant trois heures a été mentalement très dur » : Zizou Bergs terriblement déçu par sa défaite

« Lutter ainsi pendant trois heures a été mentalement très dur » : Zizou Bergs terriblement déçu par sa défaite - Belga

Battu en trois sets au bout du tie-break par Flavio Cobolli, Zizou Bergs n’a pas pu donner sa chance au double belge en demi-finale de Coupe Davis. Une défaite épuisante mentalement.

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Zizou Bergs (ATP 43) accusait le coup, forcément, après la défaite de la Belgique 2-0 contre l’Italie, vendredi soir à Bologne, en demi-finale du Final 8 de la Coupe Davis. Le Limbourgeois, 26 ans, s’était battu durant plus de 3h dans le deuxième simple contre Flavio Cobolli (ATP 22) pour finir par s’incliner 17-15 au tie-break du troisième set après avoir hérité de sept balles de match.

« Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de plus émotionnel que ça », a-t-il expliqué après avoir séché ses larmes. « C’est une combinaison de plein de choses. Au moins, je suis heureux d’avoir pu profiter de ces moments. Il m’est arrivé de sourire à plusieurs reprises sur le court, notamment en direction de Steve. Je n’ai jamais eu un défi aussi lourd. Lutter ainsi pendant trois heures a été mentalement très dur. Quand tu penses qu’il baisse, que son service le lâche, il sort un point incroyable, le public s’enflamme et il retrouve de l’énergie. J’ai fait une bêtise à 6-4 (NdlR : sur la première balle de match). Je frappe mon coup droit trop sauvagement. Ensuite je me suis dit : « OK, au lieu de jouer à 120 %, cherchons les 100 %. » Mais à l’arrivée, j’ai joué à 70 %. L’amortie est un choix qui m’a déjà permis de gagner un match cette année dans des circonstances similaires. Deux des trois options étaient audacieuses. Je préfère être audacieux que me retenir, comme je l’ai fait à 6-5. Il y avait tellement de points importants. Dans ces moments, tu vas échouer, tu vas réussir. Il faut l’accepter. »

Vaincu et déçu Zizou Bergs se voulait toutefois positif pour l’avenir : « Dans de tels moments, il est difficile d’être plus nerveux », a-t-il poursuivi. « Et si j’ai réussi à aussi bien me comporter, cela me rassure pour la suite. Là, c’est dur à encaisser, mais avec le recul, je pourrai sans doute en retirer une certaine fierté. J’ai ma place à ce niveau. Je l’ai démontré lors de mes derniers tournois. Il faut continuer. Je peux encore progresser, tout comme Raphaël et Alexander. Cette équipe belge n’est pas un produit fini. »