C’est une véritable finale que les Diables Noirs vont disputer face aux Samoa. Autant dire que la pression sera importante, mais peut-être un peu plus sur les épaules des Samoans que des Belges. «On a moins de pression, car on n’est pas favoris», estime Maximilien Hendrickx. «On va pouvoir jouer libérés, alors que les Samoa ont tout à prouver. On devra jouer comme depuis le début du tournoi et se donner à fond.»
Les joueurs ont évidemment conscience de l’importance du moment. Thomas Wallraf ne tourne pas autour du pot. «C’est un rêve pour nous. C’est le plus gros match de notre vie», pose-t-il.
Après dix jours de tournoi, les organismes sont fatigués, mais l’adrénaline compense. «C’est la première fois qu’on joue tous les cinq jours. C’est bizarre au début, mais en fin de tournoi ce n’est pas pareil, car l’adrénaline permet de mettre la fatigue de côté», juge Wallraf. Hendrickx va plus loin. «L’évènement fait qu’on relativise les pépins physiques. On a envie de se donner encore plus car il y a quelque chose d’historique derrière. L’évènement apporte de la fraicheur mentale.»
Le mental sera une clef. «On a prouvé contre le Brésil qu’on avait un état d’esprit. Même à 13, on n’a rien lâché. La flamme qui nous anime, on doit encore la faire grandir sur chaque impact, chaque action, pour qu’elle soit immense à la fin.»













