Septième de la phase classique, à six points de se glisser dans les Champions Play-offs, le Standard a pourtant connu une saison catastrophique, comme l’ont témoigné des Europe Play-offs soldés par une dernière place et aucune victoire en dix rencontres, pour un triste record de 30 rencontres consécutives sans victoire en PO2.
Avec seulement 22 buts inscrits durant les 30 matchs de phase classique, les Rouches ont peiné devant le but, la faute notamment à un fond de jeu quasi inexistant. Alors pour aborder la saison 2025-2026, les grands moyens ont été employés. Giancomo Angelini a pris le poste de CEO, Marc Wilmots celui de directeur sportif et Mircea Rednic a remplacé Ivan Leko sur le banc de touche.
Un grand ménage qui vise à ramener de la stabilité en bord de Meuse après les années compliquées passées sous la houlette de 777.
Ramener l’esprit Standard
Et l’objectif est de directement partir sur d’autres bases comme l’avait indiqué Marc Wilmots sur le plateau de la RTBF peu après sa nomination : « On peut laisser les 3-4 dernières années pénibles de côté. On peut redémarrer d’une page blanche et reconstruire le club ».
Difficile donc d’établir des objectifs chiffrés ou de parler de top 6. Pourtant, Pierre François, lui aussi revenu en Cité ardente en tant que manager général s’était montré optimiste lors de la présentation de Marc Wilmots à la presse : « L’ambition aujourd’hui, de Giacomo Angelini, Marc Wilmots et moi-même, c’est que le Standard puisse reprendre des couleurs, revenir rapidement vers le top. Étape par étape, évidemment ».
Un avis que partage évidemment Marc Wilmots, qui avait tenu à parler d’ADN plutôt que d’objectif pour la saison : « Je n’ai jamais été habitué à voir le Standard non dominant, je ne reconnais plus mon club. Je comprends donc que des gens soient frustrés ».
Ramener de la fierté mais surtout faire rêver, cela semble être le mot d’ordre à l’aube de la nouvelle saison. « Il est temps de revivre des soirées européennes à Sclessin. C’est un challenge immense, mais le contexte dans lequel il nous est proposé, me semble devoir être saisi », s’était d’ailleurs avancé Pierre François.
Mircea Rednic veut instaurer un jeu plus offensif
Du côté de Mircea Rednic, revenu pour une deuxième pige à Sclessin à 63 ans, l’objectif est également de retrouver une vraie communion avec son public à travers le jeu proposé, avant de parler de résultats : « Les joueurs doivent savoir ce que représente le Standard, ils doivent avoir « l’esprit Standard ». Je pense que c’est ce qui a manqué ces dernières années ici ».
Et pour faire vibrer Sclessin, le coach roumain veut instaurer un système bien différent de celui utilisé par son prédécesseur Ivan Leko : « J’espère qu’on va mettre plus de pression sur l’adversaire, se créer plus d’occasions, marquer plus de buts, développer un jeu basé sur la possession ».