Tadej Pogacar va retrouver la compétition pour la première fois depuis le Tour de France ce vendredi au GP de Québec, qui sera sa principale préparation, avec le GP de Montréal deux jours plus tard, pour son gros objectif de la fin de saison : les Mondiaux sur route.
« Cela a bien fonctionné l’année passée. Et comme en 2024, je suis sorti lessivé du Tour, mon corps avait besoin de couper le contact », a avoué le vainqueur du Tour. « C’est ma première course depuis le Tour, donc si cela ne se passe pas bien, je n’en ferai pas une montagne. J’aborde Québec comme le début d’une phase d’entraînement avant dimanche et les championnats du monde ».
« J’aime affronter les meilleurs et je vais être servi »
« Je n’aurais pas pu supporter un stage en altitude supplémentaire », a poursuivi Pogacar. « On verra plus tard si j’ai eu tort. Ma priorité, c’est d’être au top le jour des Mondiaux sur la route et de maintenir ce pic de forme jusqu’en Lombardie. Être aussi bien au printemps, puis en juillet et enfin en octobre, c’est très compliqué. »
Et lorsqu’on l’interroge sur sa décision de disputer le contre-la-montre des Mondiaux, Pogacar ne se cache pas… et il ne manque pas de mettre la pression sur le grand favori : Remco Evenepoel. « Je veux challenger Remco Evenepoel dans sa spécialité sur un parcours a priori exigeant, qui nous convient à tous les deux », prévient-il. « Je sais que plus encore que sur la route, le jour du contre-la-montre, il faut être dans un bon jour. J’aime bien affronter les meilleurs, c’est grisant et là, je vais être servi. Cette idée ne date pas d’hier, je me suis d’ailleurs entraîné plus que de coutume sur le vélo de contre-la-montre ces dernières semaines. »