Les plus beaux succès d’Evenepoel ont été conquis aux championnats du monde et d’Europe, où le Brabançon s’est imposé avec autorité sur le contre-la-montre. Il y a également terminé à la 2e place de la course en ligne, à Kigali comme en Ardèche, battu par le Slovène Tadej Pogacar comme cela a encore été le cas sur le Tour de Lombardie en fermeture.
Après une année 2024 stratosphérique et un historique doublé aux Jeux Olympiques, Remco Evenepoel a connu une préparation difficile. Renversé à l’entraînement, il n’a pu revenir à la compétition qu’au mois d’avril, triomphant toutefois sur la Flèche brabançonne. Il a célébré huit succès en 2025, dont six l’ont été sur le vélo de chrono, pour sa dernière saison sous les couleurs de Soudal Quick-Step.
Les journalistes sportifs belges de l’association Sportpress ont élu le Brabançon comme ils l’avaient fait en 2019, 2022, 2023 et 2024. Ce titre confirme par ailleurs la domination du cyclisme au Gala du Sport puisque Wout van Aert l’avait emporté en 2020 et en 2021. Eden Hazard, en 2018, est le dernier non cycliste à avoir été élu Sportif de l’Année.
Avec un score de 622 points (dont 85 premières places), Evenepoel s’est imposé devant Isaac Kimeli, le vice-champion du monde du 5.000 m à Tokyo, qui a récolté 308 points (22 premières places). Le basketteur Ajay Mitchell, champion NBA avec le Thunder d’Oklahoma City, a pris la 3e place (272 points, 15 premières places).
«C’est toujours spécial d’être ici», a commenté Evenepoel, qui n’a atterri de Majorque que dans l’après-midi avant d’y retourner dès la fin de la cérémonie. «Cinq fois, ça commence à compter! Il n’y a plus qu’un grand monsieur devant moi dans la liste, et ce serait un honneur d’arriver à sa hauteur ou de le passer un jour», a-t-il ensuite souri au sujet d’Eddy Merckx, le sportif plus décoré avec six récompenses entre 1969 et 1974.
«Ces récompenses montrent que je suis assez régulier», avec quatre trophées consécutifs depuis 2022 en plus du premier en 2019, «sauf quand j’ai été gravement blessé. C’est une grande source de motivation.»
«L’année a été faite de hauts et de bas, avec un début difficile mais je suis revenu en pleine forme. La partie du milieu a également été difficile, et vers la fin tout allait de mieux en mieux. Je rentre dans l’hiver avec de la motivation et de l’ambition», a poursuivi la Flèche de Schepdael, qui a su «se battre et rester patient». Il faut désormais lui souhaiter «une année sans problèmes, sans blessures, avec des victoires jusqu’à la fin».
«Je veux gagner un maximum, cela fait partie de mon ADN et de mon caractère.» Pour ouvrir le nouveau chapitre de sa carrière chez Red Bull-BORA-hansgrohe, Remco Evenepoel aimerait «courir un très bon Tour de France, gagner l’un des deux championnats du monde, voire les deux, remporter quelques courses WorldTour comme le Tour de Catalogne et les classiques.» Affamé, il compte «travailler dur, et faire en sorte de se rapprocher de Tadej Pogacar. Je n’abandonne pas.»
Par ailleurs, ce changement d’écurie amène un vent nouveau. «Il y aura beaucoup d’énergie, des détails à travailler et des apprentissages dans ma nouvelle équipe. Cela contribuera à ma progression. Je me sens bien avec les coéquipiers et le staff et j’ai hâte de débuter.» Pour l’instant, à l’inverse de la saison dernière, «l’hiver a bien débuté. Tout se déroule selon le plan, et j’espère que cela continuera pendant les prochains mois.»
Meesseman sportive de l’année, Kompany récompensé chez les entraîneurs
Emma Meesseman a été élue Sportive de l’Année 2025. Après que les Belgian Cats ont été désignées Équipe de l’année grâce à leur second titre européen de rang, leur capitaine a donc été célébrée à titre individuel, comme cela avait déjà été le cas en 2020.
Vincent Kompany a remporté le titre d’Entraîneur de l’année.. Le T1 du Bayern Munich a remporté la récompense pour la première fois, succédant à l’ancien sélectionneur de l’équipe belge de cyclisme, Sven Vanthourenhout.
Roos Vanotterdijk est devenue Espoir de l’année. La nageuse limbourgeoise de 20 ans a rapporté à la Belgique deux médailles aux championnats du monde en grand bassin, en argent sur 100 m papillon et en bronze sur 50 m papillon.
Léa Bayekula s’est imposée en tant que Paralympienne de l’année. La Bruxelloise de 30 ans a remporté deux titres aux championnats du monde de para athlétisme de New Delhi (Inde) sur le 400 m et le 800 m dans la classe T54.













