« J’ai senti à l’entraînement que je n’étais pas très dégourdi », a expliqué Bergs lundi à l’occasion d’une conférence de presse organisée à l’Atomium dans le cadre de l’ATP 250 de Bruxelles. « C’est normal, après une période très dense. J’ai fait le compte : j’ai n’ai été à la maison que trois jours sur les treize dernières semaines. Ça été de beaux voyages, avec du bon et du moins bon tennis, mais le niveau a été très bon dernièrement », avec un quart de finale face à Novak Djokovic à Shanghai, en apothéose.
Ainsi, le Limbourgeois considère que « le décalage horaire sera le grand défi de la semaine, en plus de se confronter à de très bons joueurs ». Mais devant son public, et pour la première fois à Bruxelles, « je ressens toujours le soutien, qui me donne beaucoup d’énergie ».
Si le tableau est riche en joueurs belges, Zizou Bergs en est largement le mieux classé puisqu’il a intégré lundi le top 40. « C’est une belle chose, ces classements. J’en suis heureux, mais d’un autre côté, je me dis que j’ai joué à un si mauvais niveau pendant des mois et j’ai manqué tellement d’opportunités que j’aurais pu être beaucoup plus haut », a-t-il relativisé.
