La préparation de Collignon n’était pas différente des autres matchs. « Je n’avais pas envie de changer parce que c’était Zizou. Je voulais prendre ça comme un autre match, mais ce n’était pas la même chose à l’intérieur, émotionnellement. Jouer un Belge en Belgique, ce n’est pas facile. C’est une grande fierté de s’imposer. »
« J’étais stressé mais ça ne s’est pas trop vu », a avoué Raphaël Collignon. « Je suis bien rentré dans mon match et je suis content de la manière dont ça s’est déroulé. Je sais que Zizou est très agressif et qu’il sert très bien. Le match dépendait de lui, et j’essayais de faire mon truc. On a bien préparé ce match avec Steve Darcis », coach de Collignon et capitaine de l’équipe de Coupe Davis, « qui le connaît très bien. »
« Je suis plus réservé, tandis que Zizou sait comment haranguer la foule. J’ai essayé de rester calme et j’ai réussi à le faire en me concentrant sur moi-même. Il sait retourner la situation. Il a haussé son niveau, et j’ai fait ce que j’avais à faire. » Malgré le retour de Bergs dans la deuxième manche, le 90e joueur mondial ne s’est pas laissé déstabiliser.
Au prochain tour, Raphaël Collignon affrontera le tombeur de David Goffin, l’Argentin Francisco Comesaña (ATP 68). « Cela aurait été exceptionnel de jouer David parce que c’est un grand champion et une idole. J’aurais aimé me confronter à lui. Je voulais qu’il gagne, mais ce sera aussi agréable d’avoir le public pour moi seul, plutôt que de le partager comme aujourd’hui. »