Historique. Le Paris Saint-Germain a remporté sa toute première Ligue des Champions, un trophée qui a constamment échappé aux parisiens depuis leur rachat par le Qatar en 2011. Après une finale perdue en 2020 contre le Bayern Munich, après des années de désillusions, de remontadas, Paris est enfin champion d’Europe.
Il n’y a jamais eu match, Paris a étouffé l’Inter de la première à la dernière minute du match. Une prestation exceptionnelle de Désiré Doué ainsi que de très bons matchs d’Ousmane Dembele, Vitinha, Willian Pacho et Kvicha Kvaratskhelia ont permis à Paris de rapidement prendre l’avantage et de ne jamais regarder en arrière. Pour les hommes de Simone Inzaghi, cette défaite fait d’autant plus mal que l’Inter a également perdu le championnat dans les dernières journées, après avoir laissé beaucoup d’énergie en Ligue des Champions contre le FC Barcelone.
Domination parisienne
Le Paris Saint-Germain confisque le ballon dans les premières minutes du match, l’Inter ayant du mal à se défaire du pressing parisien. Après deux tirs infructueux de Doué (9e) et Dembélé (11e), Paris ouvre le score peu avant le quart d’heure de jeu. Vitinha trouve une brillante passe vers Désiré Doué dans la surface de réparation. Le français se retourne et sert parfaitement Hakimi au point de penalty qui marque du plat du pied (12e).
Le PSG remet très rapidement la pression sur l’Inter. Sur une contre-attaque éclaire initiée par Willian Pacho, Paris se retrouve dans une situation de supériorité numérique. Ousmane Dembélé, ballon au pied sur la gauche du terrain, renverse le jeu et adresse une splendide passe vers pour Désiré Doué aux abords de la surface. Le jeune français de 19 ans, plus jeune français à être titulaire en finale de Ligue des Champions, frappe vers les buts et trompe Sommer grâce à une malencontreuse déviation du pied de Dimarco (20e).
L’Inter peine à créer du jeu en attaque face à une défense sérieuse et compacte de Paris. Le premier gros danger dans la défense parisienne survient à la 37ème minute. Sur un corner, Calhanoglu trouve au second poteau la tête de Marcus Thuram mais son coup de tête passe juste à gauche des cages de Donnarumma.
On retrouve une nouvelle fois les mêmes joueurs côté Paris dans les bons coups : Désiré Doué, sur le côté gauche, adresse un centre parfait au second poteau pour Ousmane Dembélé qui ne parvient pas à cadrer sa frappe (44e).
Pas de révolte
Le PSG reprend la deuxième période sur les mêmes bases que la première avec un très gros pressing sur le ballon. Kvaratskhelia dribble plusieurs défenseurs avant d’envoyer une lourde frappe qui passe sur la gauche du but, le ton est donné, Paris ne veut pas laisser l’Inter renverser le match (46e). Le Géorgien a de nouveau l’occasion de marquer : dans la surface il récupère le ballon mais sa frappe est maladroite et la gonfle passe juste à côté du poteau droit (51e).
L’Inter doit pousser mais s’expose aux contres, Doué encore adresse une belle passe pour Dembélé. Le prétendant au Ballon d’Or remonte la moitié de l’Inter et lance Hakimi dans la surface mais la frappe de ce dernier est contrée (61e).
Le PSG continue de surdominer l’Inter et le troisième but finit par tomber. Dembélé puis Vitinha dans la profondeur pour Désiré Doué qui trompe du droit Yann Sommer (64e). Le français réalisé une finale exceptionnelle à seulement 19 ans et est acclamé par la foule lors de son remplacement pour Barcola (66e).
À peine rentré, Barcola se montre déjà très dangereux avec une reprise de volée au point de penalty qui passe tout juste au-dessus de la barre transversale (69e). Même à 3-0, Paris continue de pousser. Toujours exposé aux contres, le PSG récupère le ballon au niveau de la moitié de terrain : Ousmane Dembélé, sur le flanc gauche, lance Kvaratskhelia dans la profondeur. Le Géorgien se retrouve en 1 contre 1 et trompe Sommer, couché du mauvais côté (73e).
L’Inter aurait pu sauver l’honneur sur une frappe de Marcus Thuram mais Donnarumma s’allonge parfaitement et repousse la tentative du français (75e). Même résultat sur une frappe lointaine de Zalewski (80e).
Bradley Barcola aurait pu marquer l’un des plus beaux buts de la soirée et aggraver la marque : après un incroyable crochet du droit dans la surface, sa frappe loupe complètement le cadre alors qu’il était tout proche des cages (81e).
Incapable de marquer, Barcola fera cependant le bonheur d’un tout jeune gamin : Senny Mayulu, 19 ans, rentré dans les dernières minutes pour participer à la fête. Bradley Barcola montre toutes ses qualités dans le petit jeu et donne un bon ballon à un Mayulu lancé à pleine vitesse dans la surface. Le jeune joueur n’hésite pas à une seule seconde et fusille Sommer pour la manita (87e).