Charles De Ketelaere et les Diables Rouges abordent leurs deux derniers matchs de qualifications pour le Mondial de football 2026, au Kazakhstan samedi et à Liège mardi prochain contre le Liechtenstein, avec un « gros appétit ». L’attaquant de l’Atalanta, présent en conférence de presse mercredi à Tubize, a fait part de sa motivation afin « d’assurer la qualification dès le match contre le Kazakhstan ».
« Nous voulons être sûrs de terminer à la première place du groupe », a poursuivi De Ketelaere. « Nous parlons déjà de la Coupe du monde, mais il est difficile d’aborder les aspects pratiques tant que nous ne sommes pas qualifiés. »
Les Diables Rouges seront toujours privés de Romelu Lukaku et le joueur de 24 ans pourrait en profiter pour à nouveau marquer des points en attaque. Il avait déjà occupé avec brio le poste au match aller contre le Kazakhstan en septembre. « Je ne sais pas si je me sens l’attaquant numéro un désormais, mais j’ai engrangé beaucoup de confiance en l’équipe et en moi-même lors de la victoire au pays de Galles (2-4 le 13 octobre, ndlr). Je reviens avec un état d’esprit positif en équipe nationale et je me sens bien en attaque. Ce serait bien de garder une cohérence et que je puisse continuer à ce poste, mais je peux aussi jouer sur le côté ou derrière l’attaquant. »
Le joueur formé au Club de Bruges connaît en revanche une « période plus difficile » avec l’Atalanta, qui s’est séparée de son entraîneur Ivan Juric lundi. « Cela me motive encore plus d’être ici. La faute n’incombe pas seulement à l’entraîneur ou aux joueurs, c’est un tout. Je sais seulement que la direction essaie de faire ce qu’il y a de mieux pour le club et j’ai confiance en elle pour prendre les décisions qui permettront à l’équipe d’aller le plus loin possible », a soutenu le Diable Rouge, qui n’a marqué que deux buts en 12 rencontres cette saison. « Mes statistiques sont effectivement un peu moins bonnes. J’ai atteint un bon niveau au début et nous avons joué de bons matchs collectivement. Mais quand les résultats ne suivent pas, cela pèse sur l’équipe. »
Sept heures de vol attendent ’CDK’ et ses coéquipiers jusqu’à Astana, où la rencontre sera disputée sur pelouse synthétique samedi à 15h00 (belges). « Cela fait déjà un petit moment que je n’ai pas joué sur synthétique, mais je l’ai beaucoup fait dans ma jeunesse. Ce n’est pas non plus un inconvénient pour les joueurs techniques. Cela demande un peu d’adaptation, mais cela ne devrait pas nous poser de problèmes. C’est plus agréable de jouer plus près, mais nous y allons simplement pour atteindre notre objectif, nous effectuons donc ce long voyage avec beaucoup de plaisir. »
