L’Olympic Charleroi est au cœur d’une improbable polémique, qui risque de faire énormément de bruit ! Le club carolo, qui évolue en Challenger Pro League (D2 belge), vient de se séparer de son directeur sportif, Manu Ferrera, et de son coach, Arnauld Mercier, alors que ce dernier était arrivé il y a un mois et demi et avait redressé la situation du club. Pire, il restait sur une victoire sur la pelouse de Jong Genk avant son Licenciement.
Mais pourquoi a-t-il été viré ? Le club avance « une divergence de vision quant à l’orientation stratégique et sportive future du club, malgré d’excellents résultats sportifs sous sa direction ». « Les deux parties ont estimé qu’il était préférable de se séparer pour permettre au club de poursuivre le développement de son projet dans la cohérence », a ajouté l’Olympic, alors que Mercier assure avoir appris son licenciement… sur les réseaux sociaux.
D’après Romain Molina, journaliste d’investigation français, la décision de se séparer d’Arnauld Mercier serait liée à « la volonté totale de faire jouer le fils du président roumain (NDLR : Luca Florica) et ses amis ». À noter que Florica était resté sur le banc durant l’intégralité de la victoire à Genk. Molina ajoute également qu’« un investisseur irakien est intéressé à condition qu’il soit titulaire ».
Un nouvel investisseur intéressé… à condition qu’il joue !
Selon Sudinfo, il s’agirait d’Abdullah Hameed, qui était réserviste pour la première fois lors du déplacement des Dogues au Beerschot le 23 novembre dernier. Le joueur irakien de 30 ans a l’intention d’investir dans le club et il pourrait s’emparer de 50 % des parts, mais rien n’a encore été concrétisé et encore moins donc officialisé.
Et Manu Ferrera, le désormais ex-directeur sportif du club qui vient également d’être licencié, a confirmé cette information dans les colonnes de Sudinfo : « La raison de mon licenciement ? Il y a un nouvel homme fort (NDLR : ce fameux investisseur irakien qui veut aussi jouer ?), il ne voit pas le football comme nous. Dans sa lettre, il nous remercie pour le travail accompli et notre professionnalisme. C’est assez soudain, parce qu’on était en plein processus. Mais sa décision est tout à fait compréhensible s’il estime que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. »
Autant dire qu’il s’agit d’une situation pour le moins particulière, qui risque encore de faire couler beaucoup d’encre…













