C’est parti pour le Giro : Wout van Aert peut-il s’emparer du maillot rose d’entrée ?

Avec une étape réservée au puncher pour entamer cette édition 2025 du Tour d’Italie, le Belge aura une belle carte à jouer dès ce vendredi… même si sa préparation a été perturbée par une infection virale.

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AFP

C’est le jour J ! Le grand départ du Giro 2025 sera donné ce vendredi à Dürres, en Albanie, avec une première étape qui arrivera dans la capitale à Tirana. Au programme, une étape accidentée de 160 kilomètres, avec déjà un col de 2e catégorie programmé en milieu de parcours et deux cols de 3e catégorie en fin d’étape (le sommet du dernier est à 17 kilomètres de l’arrivée).

Ce profil ne devrait donc a priori pas sourire au sprinter et beaucoup de coureurs auront l’occasion de tenter leur chance pour aller chercher d’entrée le maillot rose. Ça pourrait être le cas d’un certain Wout van Aert, qui a reconnu cette première étape et qui déclaré un petit peu plus tôt cette semaine qu’il rêvait d’endosser la tunique de leader du Tour d’Italie. « C’était bien de voir cette montée », a déclaré van Aert au sujet du col de 3e catégorie que les coureurs grimperont à deux reprises en fin d’étape ce vendredi. « J’ai l’impression que c’est une montée difficile. Le début est raide. Après le sommet, c’est de la descente jusqu’à la ligne. Je vois une opportunité pour les attaquants d’aller au bout. »

Une maladie qui perturbe tout ?

Van Aert fera donc partie des prétendants à cette première victoire d’étape, même s’il y a des interrogations autour de son état de forme : le Belge a vu sa préparation être fortement perturbée par une maladie et il a avoué ne pas savoir où il en était au niveau de sa condition physique. « J’espère évidemment faire un beau Giro. Je suis parvenu à me présenter au départ et j’ai encore beaucoup d’ambitions, mais il faut rester prudent. C’est un grand soulagement d’être ici, car la semaine dernière, je ne pensais vraiment pas pouvoir venir », a-t-il avoué. « J’espère être en forme au départ. Même si je ne suis peut-être pas au top dès le premier jour, je reste confiant que cela ira mieux ensuite. En général, je suis bon durant la dernière semaine. Je garde cette confiance ».

S’il ne parvient pas à s’emparer du maillot rose dès ce vendredi, WVA aura une deuxième cartouche dans la foulée, avec un contre-la-montre de 28,6 kilomètres samedi, lors de la deuxième étape, qui pourrait lui sourire, à condition que les jambes soient déjà là. Il faudra donc le suivre de très près durant ce début de Giro !