« Le moins que l’on puisse dire, c’est que le début de saison a été difficile », a reconnu le pilote saint-vithois avant que ne débute la 8e manche en Estonie jeudi, alors qu’il accuse un retard de 54 points sur le leader du championnat du monde, le Gallois Elfyn Evans.
Neuville n’est monté sur le podium qu’à deux reprises, sur la 3e marche, en Suède et au Kenya lors des 2e et 3e rendez-vous de cette mouture 2025 du WRC. L’abandon en Sardaigne, début du mois de juin, a été suivi d’une « décevante » 5e place en Grèce, il y a trois semaines. Malgré ces déconvenues, « nous avons tout fait pour surmonter les problèmes », s’est défendu Thierry Neuville. « En Grèce, les sensations étaient bonnes dans la voiture. Nous devons bâtir là-dessus. »
Le Rallye d’Estonie, sur terre, présente des caractéristiques similaires à celui de Finlande qui suivra deux semaines plus tard. Si le champion du monde ne se sent pas particulièrement confortables sur ces tracés parmi les plus rapides de la saison, il est toutefois monté à deux reprises sur le podium estonien. En 2023, il avait terminé 2e derrière le Finlandais Kalle Rovanperä.
« Nous devons avoir pleine confiance en la voiture sur ces routes rapides et dans les grands sauts. La suspension et le grip sont donc deux éléments primordiaux de nos réglages. La météo peut jouer un rôle, mais le temps est resté plutôt sec jusqu’ici et nous ne nous faisons donc pas trop de souci. Il est important pour nous de signer un gros résultat ici. Nous avons tout entre les mains et continuons à travailler dur. Il nous faut juste un peu plus de chance. »