À l’approche du Final 8 de la Coupe Davis, que la Belgique disputera dès mardi à Bologne contre la France, Steve Darcis s’est exprimé pour dresser l’état des lieux avant le grand départ. Le capitaine a évoqué l’état de son groupe, son rôle, ainsi que d’anciens souvenirs qu’il préfère laisser derrière lui.
Darcis se montre d’abord particulièrement optimiste quant à la préparation : « Franchement, tous les feux sont au vert, tout le monde est en forme et content de se retrouver, on se réjouit d’y être », confie-t-il. Il ajoute que l’alchimie du groupe ne cesse de lui donner confiance : « L’équipe tourne bien, et tout se passe bien au niveau de l’ambiance. »
Même si sa fonction de capitaine lui impose une autre forme de pression, il admet que celle-ci n’a rien à voir avec celle qu’il connaissait lorsqu’il était encore joueur : « J’ai beaucoup moins de stress que quand j’étais joueur, mais je dois essayer de préparer les rencontres au mieux, c’est dur, car on n’a pas qu’une seule personne à préparer ! » Il souligne également la charge logistique autour de l’événement : « Il y a aussi tout un staff à gérer, et tout doit être millimétré. Heureusement, je suis bien aidé par tout le staff. C’est chouette d’avoir des gens sur qui compter quand on oublie certaines choses. »
L’ancien numéro un belge est également revenu sur les deux finales de Coupe Davis perdues, en 2015 et 2017. Sur ce point, il reste catégorique : « Ces finales, je n’y pense plus. Ce sont de grosses désillusions, de grosses déceptions, j’ai mis ces souvenirs dans un tiroir et j’ai fermé le tiroir à clé. » Pour lui, cette campagne est totalement différente, un nouveau départ qu’il veut aborder sans poids du passé.
Concernant l’affiche contre la France, Darcis reconnaît la difficulté du défi, tout en croyant à la capacité de son équipe à surprendre : « C’est vrai que ça fait très longtemps qu’on n’a plus battu la France, et on va essayer de faire au mieux. Je suis sûr que les mecs répondront présent. »
Il se veut lucide sur les forces en présence : « Pour moi, ce sera du 60-40 pour eux : j’espère qu’on les battra, mais leurs deux premiers joueurs sont mieux classés que les nôtres. » Mais il n’abandonne pas l’idée d’un exploit : « J’espère qu’on pourra trouver la brèche et que notre esprit d’équipe fera la différence. »













