Entre exhibitions, les finales Next Gen à Djeddah en 2023, les finales WTA à Riyad en 2024 et les deux éditions du Six Kings Slam en 2024 et 2025, l’Arabie saoudite n’a jamais caché son envie d’accueillir le tennis sur ses terres.
Les rumeurs d’un Masters 1000 dans le Moyen-Orient circulaient depuis un moment et ce jeudi, la société SURJ Sports Investments annoncent avec l’aide du fonds souverain saoudien (PIF) avoir trouvé un accord avec l’ATP. Un tournoi aura lieu en Arabie saoudite dès 2028 pour porter le total d’ATP 1000 à 10. Indian Wells, Miami, Monte-Carlo, Madrid, Rome, Toronto ou Montréal en alternance, Cincinnati, Shanghai et Paris auront donc un nouveau compagnon.
Le quotidien Marca révèle que la date exacte n’est pas encore connue mais le tournoi devrait se dérouler au mois de février, époque où se disputent déjà les ATP 500 de Doha et Dubaï. « C’est une option que nous envisageons. Ce qui est sûr, c’est que ce sera en première partie de saison », a indiqué le président de l’ATP Andrea Gaudenzi à Marca.
En pratique, le tableau réunira 56 joueurs et ne sera pas obligatoire pour les joueurs. Le prize money n’est pas encore connu mais pourrait battre des records. « Les tournois peuvent payer ce qu’ils veulent, et l’ATP a le pouvoir de distribuer l’argent par tour », explique Gaudenzi, puisqu’il n’y a pas de somme minimum ou maximum.
Le fonds souverain saoudien n’est pas étranger au tennis puisque depuis février 2024 il est déjà le sponsor du classement ATP mais aussi du trophée du meilleur joueur de la saison.
Avec cet accord, l’ATP semble vouloir faire entrer le tennis dans une nouvelle ère et va sans doute empocher un joli chèque.
