Première journée de Ligue des champions et première polémique ! Pour le grand retour de la plus prestigieuse des compétitions européennes, le Real Madrid accueillait l’Olympique de Marseille au stade Santiago Bernabeu ce mardi soir. Et contrairement aux attentes, les Madrilènes ont été mis en grosses difficultés par leur adversaire phocéen.
Réduits à 10 suite à l’exclusion de Dani Carvajal alors que le score était de 1-1 en fin de rencontre, les hommes de Xabi Alonso ont pu compter sur un penalty litigieux, transformé par Kylian Mbappé, pour finalement aller chercher les trois points devant leur public. Mais cette décision arbitrale ne passe pas.
Provoqué dans son rectangle par Vinicius Jr, monté au jeu en cours de rencontre, Facundo Medina réalisait un excellent tacle pour stopper le Brésilien, mais son bras entrait involontairement en contact avec le ballon en retombant au sol, dans le prolongement de son tacle. L’arbitre de la rencontre, Monsieur Peljto, a alors immédiatement désigné le point de penalty, et il n’a pas été rappelé par le VAR pour revoir la phase. C’est peut-être là que le bat blesse…
Même les arbitres espagnols ne comprennent pas
« C’est un penalty honteux », s’est offusqué le coach marseillais Roberto De Zerbi en conférence de presse d’après-match. « Il n’y est pas. Je l’aurais dit aussi s’il avait été sifflé pour nous ». Un point de vue partagé par Saïd Ennjimi, ancien arbitre international, désormais consultant pour la chaîne l’Équipe, qui a jugé le penalty comme « extrêmement sévère ». « Dans un premier temps, ça peut s’entendre qu’il siffle pour être sûr de ne pas se tromper, mais j’aurais pensé que le VAR serait revenu dessus », a-t-il déclaré sur la chaîne française. « Il y a augmentation de la surface du corps avec le bras, mais c’est fait de manière naturelle car le joueur est en train de tacler… On ne peut pas enlever le bras du joueur, et lui ne peut pas mettre son bras ailleurs ».
Même son de cloche du côté de l’Espagne, où des anciens arbitres ne comprennent pas cette décision. « Le penalty n’a pas été accordé correctement, car c’était une action naturelle. Le joueur s’est jeté au sol et son bras n’a pas pu atteindre le ballon » s’est étonné l’ancien arbitre espagnol, Alfonso Pérez Burrull, dans une émission de Radio MARCA. « Je pense que le défenseur fait ce qu’il doit faire », explique de son côté Mateu Lahoz, ancien arbitre international espagnol. « Son bras est en position naturelle. Pour moi, cela ne devrait jamais être un penalty. C’est clair et évident, car on ne peut absolument rien faire. Sinon, les joueurs auraient infiniment plus de blessures s’ils ne posaient pas leurs bras lorsqu’ils touchent le sol. Le tir se situe entre ses pieds. Par accident, le ballon finit par entrer en contact naturel avec son bras qui est déjà au sol. Pour moi, ce penalty n’aurait jamais dû être autorisé au tableau d’affichage. »