«Jouer en Arabie saoudite c’est de la merde» : Iñaki Williams se lâche avant la Supercoupe d’Espagne

«Jouer en Arabie saoudite c’est de la merde» : Iñaki Williams se lâche avant la Supercoupe d’Espagne - Samuel Guadi

Disputée en Arabie saoudite, la délocalisation de la Supercoupe d’Espagne n’est clairement pas au goût de l’attaquant de Bilbao, Iñaki Williams.

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AFP

Les Supercoupes disputées loin de leur pays d’origine se sont peu à peu imposées comme une norme dans le football moderne. L’Espagne n’est pas la seule à céder à cette logique commerciale : la France et l’Italie ont déjà pris le chemin du Qatar ou de l’Arabie saoudite afin de valoriser financièrement leurs affiches prestigieuses.

Cette année encore, la Supercoupe d’Espagne posera ses valises à Djeddah, au début du mois de janvier. Une perspective qui irrite fortement Iñaki Williams. L’attaquant de l’Athletic Bilbao, qui défiera le FC Barcelone le 7 janvier, n’a pas caché son agacement à la veille de la rencontre.

« Jouer la Supercoupe en Arabie Saoudite, c’est de la merde, pour le dire clairement », a-t-il lancé sans détour face aux médias en conférence de presse. « Ça n’amène rien aux supporters. Si nous étions en Espagne, il y aurait des milliers de supporters au stade et ici, il n’y a personne ».

Dans ce format exporté, certains clubs sortent clairement gagnants, estime Williams. La notoriété internationale du FC Barcelone ou du Real Madrid leur permet de rassembler des fans partout dans le monde, contrairement à Bilbao, dont le soutien reste essentiellement local. Au-delà de l’aspect sportif et populaire, le contexte personnel rend aussi la situation difficile pour le joueur. « Je vais bientôt devenir père, et être éloigné de ma femme et de mon enfant n’est pas facile. Mais c’est le prix à payer dans ce job ».