Mukau s’explique sur son choix de représenter le Congo : « Je ne voulais plus attendre la Belgique »

Mukau s’explique sur son choix de représenter le Congo : « Je ne voulais plus attendre la Belgique » - Samuel Guadi

Actuellement à la CAN, Ngal’ayel Mukau aurait pourtant pu jouer pour les Diables Rouges. Il a expliqué son choix dans une vidéo en compagnie de l’influenceur Junior Vertongen.

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AFP

Auteur d’une ascension remarquée sous Besnik Hasi lors de la saison 2023-2024, Ngal’ayel Mukau a rapidement confirmé tout son potentiel après son transfert à Lille. Sur la scène européenne, le jeune milieu a enchaîné les prestations de haut niveau, au point d’être aujourd’hui estimé à 12 millions d’euros par Transfermarkt. À seulement 21 ans, il aurait pu incarner l’un des futurs visages du football belge. Pourtant, son choix s’est porté sur le Congo.

L’influence de Sadiki

Pour Mukau, la Belgique n’a pas su saisir sa chance au bon moment. « Quand j’étais déjà en équipe première à Malines et que je regardais la sélection des U21, je voyais tous les joueurs à mon poste qui évoluaient encore en réserve. Je trouvais ça bizarre de ne pas y être. Et quand je suis devenu titulaire, je m’attendais vraiment à être sélectionné. Mais ça ne s’est pas fait. Alors, j’ai commencé à m’intéresser au Congo », a-t-il confié à l’influenceur Junior Vertongen.

Son parcours international a pourtant débuté sous les couleurs belges, avec les U18, avant un passage chez les U20 congolais. La décision finale s’est affinée au fil des rencontres, notamment grâce à Noah Sadiki. « J’avais déjà joué en espoirs, mais je n’avais pas encore pris ma décision. En réserve, j’ai joué avec Noah Sadiki, et il a fini par me convaincre de choisir le Congo après avoir fait son choix », explique le joueur du LOSC.

Le déclic est ensuite venu très vite. « Peu de temps après, j’ai reçu un appel du sélectionneur national qui me demandait si j’étais prêt. Je ne voulais plus attendre la Belgique », poursuit Mukau, qui assume pleinement son choix.

L’accueil réservé par les supporters congolais n’a fait que renforcer ce sentiment. « La première fois que j’y suis allé, c’était complètement fou. Je n’avais même pas encore quitté l’aéroport que j’étais déjà acclamé par la foule. J’ai vu toutes ces photos et ces maillots à mon effigie. C’est là que je me suis dit : je suis au bon endroit. Si tu gagnes là-bas, tu es roi aux yeux des supporters. »