Tenus en échec à l’aller à Skopje (1-1), les hommes de Rudi Garcia ne s’attendaient pas à ce que leurs adversaires soient « si intenses et durs dans les duels. On va les aborder du mieux qu’on peut, et il n’y aura pas de problème si on fait notre jeu », a tempéré Castagne. « On ne peut pas faire la même erreur qu’au premier match. »
Les émotions ont été d’autant plus fortes contre le pays de Galles, avec une victoire arrachée (4-3) après avoir mené de trois buts. « On a lâché, et on les a laissés rentrer dans le match, même à 3-0. On sait maintenant que des équipes comme ça n’abandonneront pas et qu’on ne peut rien leur céder. »
« De retour à 100 % », Castagne a retrouvé « sa place et ses sensations » à Fulham. En équipe nationale, il comptabilise déjà 56 caps. « Je n’aurais jamais cru jouer autant. » Mais le sentiment est double, « on se dit que c’est incroyable d’en arriver là mais on en veut beaucoup plus. Il faut trouver l’équilibre. »
Le latéral de 29 ans n’endosse pas pour autant un rôle de vétéran du vestiaire. « Je ne suis pas du genre à faire des grands discours. Sur le terrain, je parle beaucoup et j’essaie d’apporter mon expérience. Je m’y sens plus un cadre qu’en dehors. Le staff est satisfait de mon leadership. »
D’autres joueurs sont plus habilités, selon lui, à faire figure d’exemple, dont Youri Tielemans qui a « toutes les qualités requises pour être un bon capitaine ». Par ailleurs, Timothy Castagne se réjouit du retour d’Axel Witsel dans l’effectif. « Il a beaucoup d’expérience, il calme le jeu sur le terrain. C’est important d’avoir quelqu’un qui puisse jouer tranquillement même dans les moments difficiles. Il va nous amener beaucoup. »
L’absence de Romelu Lukaku ne suscite « pas de stress, même si c’est plus compliqué quand il n’est pas là. On peut chercher des options pour le remplacer au mieux, trouver des joueurs différents pour apporter d’autres choses », a conclu Castagne.
