Auteur d’un assist contre Clermont Foot le week-end dernier, Théo Leoni lance idéalement sa nouvelle aventure en Ligue 2 avec le Stade de Reims, après avoir quitté le Sporting d’Anderlecht en fin de mercato estival. Interrogé dans un entretien accordé à la DH, l’ancien Mauve est revenu pour la première fois sur son départ du club bruxellois. Un choix qu’il a dû faire à contrecœur.
« J’ai reçu des offres pour rester en Belgique mais j’ai toujours eu soif de découverte. Je ne concevais pas de quitter Anderlecht pour un autre club belge. Pas directement en tout cas. Peut-être que l’avenir me fera revenir en Belgique dans un autre club mais je ne voulais pas faire le trajet en direct. Je ne pouvais pas faire ça aux supporters après tout ce qu’ils m’ont donné et ce qu’on a créé. C’était une question de principe », a confié Leoni.
« Si Anderlecht me veut dans le futur ? Je reviens, tous les jours »
« J’étais triste car je quittais mon club de cœur. Mais il fallait que je le fasse », a-t-il ensuite poursuivi. « J’étais dans une situation où je ne voyais plus d’avenir pour moi. Le coach ne me reprenait plus, je n’avais plus qu’un an de contrat. Et il ne faut pas oublier que j’ai déjà 25 ans. Que se serait-il passé en janvier si je n’avais pas joué une minute en quatre mois ? Le club m’a quand même bien fait comprendre qu’il valait mieux que je parte ».
Théo Leoni a ensuite déclaré qu’il souhaitait faire ses adieux au club bruxellois dans les prochaines semaines et particulièrement aux supporters, avec qui il entretient une relation particulière. « Oui, je vais passer. J’aimerais aussi donner un coup d’envoi, voir les supporters, passer chez Michou. Le plus dur pour moi est de quitter les supporters. Je n’aurai plus jamais une relation aussi forte dans un autre club », a-t-il insisté. Et lorsqu’on lui demande ce qu’il se passera si Anderlecht revient à la charge pour le signer dans le futur, sa réponse a le mérite d’être claire : « Je reviens. Tous les jours ».