Dennis Eckert Ayensa était présent aux côtés de Vincent Euvrard en conférence de presse ce jeudi, au Standard, et l’attaquant allemand en a profité pour répondre aux questions concernant le mercato estival. Alors qu’il intéressait plusieurs clubs dont le club turc de Konyaspor, l’attaquant des Rouches a finalement choisi de rester à Sclessin. « Tout ce que je peux dire, c’est que je n’avais pas forcément envie de partir », a-t-il insisté. Ce n’était pas vraiment une option pour moi, même s’il y avait des clubs qui s’intéressaient à moi. Je me sens bien ici et j’ai trois ans de contrat. À partir du moment où le Real Madrid ne m’a pas appelé, il n’y avait pas de raison de partir (sourires) ».
« La sélection iranienne ? Je n’ai pas de passeport »
Même s’il a évolué avec l’Allemagne dans les sélections jeunes et qu’il bénéficie également de la nationalité espagnole, Dennis Ayensa a ensuite confirmé qu’il avait été approché par la fédération iranienne. Il a en effet des origines iraniennes via son grand-père paternel, mais il ne devrait toutefois jamais revêtir le maillot iranien. « Le seul lien familial que j’ai encore avec l’Iran, c’est ma tante », a-t-il expliqué. « oui, j’ai déjà été contacté par la fédération pour connaître ma situation, mais je n’ai pas de passeport iranien, pas plus que mon père, et je n’ai entrepris aucune démarche pour en obtenir un. »
Enfin Ayensa a évoqué le choc du Standard face au Club de Bruges ce dimanche : « On a fait le premier pas en avant à Westerlo, où c’est toujours difficile d’aller gagner, à nous de faire le second face à Bruges. Personne n’aime venir jouer chez nous. Avec notre 12e homme dans le dos, on peut faire de belles choses. Bien sûr que je suis confiant. Quand tu joues Bruges, tu sais que tu dois te donner à 100 % et qu’il ne faut pas laisser filer ta chance quand elle se présente. On devra aller au bout des choses, au bout de nous-mêmes. »