Le Standard s’est imposé ce vendredi soir dans le choc wallon (3-1). Une victoire qui fait du bien aux Rouches qui enchaînent une deuxième victoire consécutive après celle en Coupe de Belgique à Beveren. La lourde défaite à La Gantoise la semaine passée semble déjà oubliée.
Vincent Euvrard était forcément un coach heureux à l’interview après la rencontre, même s’il reconnaît le mérite de son adversaire du soir : « En première mi-temps, Charleroi a contrôlé le jeu sans se créer de réelles occasions. En deuxième mi-temps, nous avons rapidement marqué, puis nous avons contrôlé le match jusqu’à la fin. Le seul bémol, c’est que nous n’avons pas marqué assez rapidement après le 2-1, et après le 3-1, nous avons eu quelques belles occasions de contre-attaque que nous n’avons pas su concrétiser. Ensuite, nous avons bien défendu en fin de match. C’est une très belle victoire compte tenu des nombreuses absences dans notre équipe. Après la défaite contre Gand, nous avons remporté deux victoires. C’est très bien. »
Et des blessures, il y en a à nouveau eu alors que l’infirmerie des Rouches est déjà bien remplie. Nielsen a dû céder sa place en première mi-temps alors que Mohr n’est pas ressorti du vestiaire à la pause. Il a donc fallu s’adapter avec un Karamoko latéral droit et un Kuavita monté au poste de latéral gauche. « El Hankouri a également dû jouer plus longtemps que prévu, car notre milieu de terrain manquait d’expérience », ajoute Euvrard. « Mais le Standard a tout de même montré son vrai visage dans ce choc wallon. J’ai vu l’ADN de ce club dans cette performance. Avec trois victoires lors des quatre derniers matchs de championnat, il est clair que Gand n’était qu’un accident de parcours ».
Si à Sclessin, les Rouches arrivent à s’appuyer sur le soutien de leurs supporters, la route reste encore longue et le coach des Rouches sait qu’il faudra encore du travail pour éviter un nouvel accident de parcours à l’extérieur : « Tout le monde était conscient de l’importance cruciale de ce match pour nos supporters. Mais pour devenir plus réguliers à l’extérieur, il faudra encore beaucoup de travail. À l’extérieur, il manque forcément l’ambiance de notre stade, qui donne de l’oxygène à l’équipe et la pousse vers l’avant ».
Un homme en particulier a réussi à sortir son épingle du jeu à domicile mais a peiné en déplacement. Encore auteur d’un but et d’une passe décisive, Rafiki Saïd a une nouvelle fois entraîné ses équipiers dans son sillage. « Rafiki Saïd aime Sclessin et Sclessin l’aime », a indiqué Euvrard avant de préciser que toute l’équipe était à féliciter pour son match.













