Dossier reprise Pro League : le point sur le mercato d’Anderlecht

Alors que le début du championnat approche à grands pas, Circus Daily vous propose de vous plonger dans l’été des grands clubs belges. Quel mercato ? Quelles ambitions ? À quoi s’attendre ? Pour ce septième épisode, focus sur Anderlecht.

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BELGA

La saison passée fut mouvementée pour Anderlecht. Après la phase classique, le club se voyait sûrement capable de jouer le top 3 et possiblement remporter le titre. Mais les Mauves ont décidés de se séparer de David Hubert et ont repris Besnik Hasi, dans l’espoir de recréer le run magique de 2014 où l’entraîneur albanais avait conduit Anderlecht au titre après avoir été engagé comme T1 juste avant les playoffs.

Mais rien n’a marché comme prévu et malgré des Champions’ Playoffs décevants, Hasi a été confirmé comme T1 pour la saison 2025-2026.

Renfort sur chaque ligne

Sur le marché des transferts, Anderlecht s’est montré assez actif pour l’instant et parmi les gros clubs de Pro League, ils sont rares à être déjà prêt pour le début de saison. Les Mauves ont fait revenir Ilay Camara à la maison dans un rare transfert entre Rouches et Mauves pour 4,5 millions d’euros.

Le Lotto Park va également accueillir plusieurs jeunes joueurs destinés à progresser avec le club : l’attaquant Mihajlo Cvetkovic du championnat serbe pour 3,2 millions d’euros, le milieu canadien Nathan-Dylan Saliba de Montréal pour 2 millions, le milieu défensif néerlandais Enric Llansana des Go Ahead Eagles pour 1 million d’euros et le défenseur central allemand Zoumana Keita du Viktoria Cologne pour 500.000 euros.

Des renforts sur chaque ligne qui ont pu objectif d’étoffer le groupe pour jouer sur tous les tableaux l’an prochain mais aussi pour s’inscrire dans la durée au club. Anderlecht n’a pas encore fini son mercato, le club souhaite encore se renforcer sur les ailes et en défense et beaucoup de noms flottent dans les rumeurs depuis plusieurs jours. A voir sur qui les Mauves jetteront leur dévolu.

Besoin de vendre

En dehors de Louis Patris, vendu pour 1,75 millions d’euros à Saint-Trond dans le cadre d’une option d’achat après un prêt, Anderlecht n’a tout simplement réalisé aucune vente lors de ce mercato.

Olivier Renard, directeur sportif, espère vendre tous les joueurs qu’il estime ne plus avoir besoin. « On espère vendre tous ceux qu’on estime ne plus avoir besoin. Je ne vais pas citer de nom. Avec le coach, on estime que certains ont atteint une limite et que des nouveaux apporteront d’autres choses. Si leur ambition est de rester au club et toucher leur salaire, on assumera leur contrat. »

Renard a reçu un objectif chiffré de ventes de la part du conseil d’administration, mais celui-ci est évolutif. « Oui. Mais comme dans n’importe quel club, c’est évolutif. Au point de départ, il y a un business model avec un objectif chiffré pour les ventes. Mais si on ne l’atteint pas, on trouvera d’autres solutions. Notre seul problème, c’est que pour atteindre notre chiffre, on doit vendre plusieurs joueurs quand d’autres clubs peuvent l’atteindre avec une vente. On veut tendre vers cela dans le futur. Toujours est-il qu’il n’est pas question de vendre Simic au prix d’une bouteille de Sprite alors qu’il vaut une bouteille de champagne. »