Le vice-champion de Belgique avait rapidement renforcé son milieu de terrain cet été en attirant Ludovit Reis. Mais le dossier Ardon Jashari, déterminé à rejoindre l’AC Milan, combiné à la possibilité d’un départ de Raphael Onyedika a rapidement montré qu’un renfort supplémentaire serait nécessaire. Bruges s’est alors tourné vers l’Inter Milan.
C’est ainsi que le Club a ciblé Aleksandar Stankovic, le fils de l’ancienne icône nerazzurra Dejan Stankovic. Le jeune milieu serbe, de retour à Milan après un prêt réussi au FC Lucerne, était pourtant considéré comme un talent d’avenir par la direction lombarde. Malgré cela, Bruges est parvenu à conclure l’opération… mais selon un accord laissant à l’Inter un contrôle important sur la suite.
Le transfert, estimé à un peu moins de dix millions d’euros, s’accompagne de clauses déterminantes : l’Inter dispose d’une option de rachat valable durant les deux prochains étés, fixée à 23 millions d’euros en 2026 puis 25 millions en 2027. Selon les journaux italiens, l’Inter entend même l’activer dès l’été prochain évitant les deux millions supplémentaires qu’impliquerait une activation en 2027. Ensuite, le club décidera si Stankovic intègre l’équipe première… ou s’il est revendu avec une forte plus-value, plusieurs clubs de Premier League étant déjà très attentifs.
Sur le plan financier strict, les Blauw en Zwart réaliseraient un bénéfice d’environ 13 millions d’euros en une saison, une belle affaire. Mais ils manqueraient aussi un gain potentiel bien plus important : en rachetant Stankovic dès 2026, l’Inter économiserait déjà deux millions, et surtout, elle récolterait 100 % d’une éventuelle revente, alors que le prix pourrait largement dépasser les 25 millions.
Bruges devra également se remettre en quête d’un milieu capable de remplacer un joueur qui n’aura peut-être passé qu’un an au Jan Breydelstadion. D’autant plus qu’il y a également des rumeurs de départs pour Ordonez et Tzolis, deux cadres du 11 de Nicky Hayen.













