Après une grosse bagarre en montagne, place à une étape de plaine ce mercredi. La 17e étape mène les coureurs Bollène à Valence sur un parcours de 160km avec deux côtes de quatrième catégorie.
Si les sprinteurs sont annoncés favoris, quatre coureurs tentent de déjouer les pronostics et se lancent dans une échappée au long cours : Vincenzo Albanese (EF Education-EasyPost), Quentin Pacher (Groupama-FDJ), Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies) et Jonas Abrahamsen (Uno-X).
L’écart monte au-dessus des deux minutes mais est contrôlé par le peloton. Au sprint intermédiaire situé à 112km de l’arrivée, Abrahamsen passe en tête. Dans le peloton, c’est Jonathan Milan qui prend le plus de points.
Dans le Col du Pertuis, placé à un peu moins de 100km de l’arrivée, l’équipe INEOS Grenadiers dicte un rythme effréné. Romeo et Simmons tentent de sortir et c’est un groupe d’une dizaine de coureurs qui prend quelques mètres avec notamment Wellens et van Aert.
Finalement personne ne parvient à sortir alors que les quatre hommes sont encore en tête, mais plusieurs sprinteurs sont piégés par cette accélération en côte, notamment Merlier et Milan. Après une bagarre d’une dizaine de kilomètres, les deux pelotons se regroupent.
Dans le Col de Tartaiquille, l’équipe Israel accélère le tempo mais c’est surtout Wout van Aert qui décide de passer à l’attaque à 45km de l’arrivée. Le Belge n’est cependant pas accompagné et ne parvient pas à rentrer sur le groupe de tête, il est finalement repris par le peloton.
Le quatuor de tête est costaud et compte encore 30 secondes d’avance à 15km de l’arrivée. À 12km de l’arrivée, Abrahamsen, déjà vainqueur de la 11e étape, lance une très grosse attaque et laisse sur place ses trois compagnons d’échappée. Il réalise un gros effort mais est repris à 4km de l’arrivée.
Les équipes de sprinteurs se portent en tête du peloton et sous la flamme rouge une énorme chute se produit, bloquant notamment Merlier et Girmay. Alors qu’il ne reste plus qu’une dizaine de coureurs, Jonathan Milan se montre le plus costaud devant Jordi Meeus et Tobias Lund Andresen. Arnaud De Lie était parfaitement placé dans la roue de l’Italien mais a touché sa roue et ce petit coup d’arrêt lui a coûté cher dans le sprint.