L’Italie, une nouvelle fois poussée vers la case barrages, voit planer le spectre d’une troisième Coupe du monde manquée, une perspective qui met Gennaro Gattuso hors de lui. Battus deux fois par la Norvège, dont un sévère 1-4 à domicile alors que l’Italie devait s’imposer sur un large score pour espérer une qualification directe, les Azzurri ont certes signé une campagne comptant six victoires en huit rencontres, mais cela pourrait malgré tout ne pas suffire pour décrocher un billet direct pour le Mondial.
Pour Gattuso, la situation est incompréhensible. « À mon époque, le meilleur deuxième du groupe de qualification allait aussi directement à la Coupe du monde », fulmine-t-il. Aujourd’hui, ce statut ne garantit rien, et l’Italie se retrouve une nouvelle fois à la merci d’un barrage, un format qui a coûté sa place à l’Italie lors des deux dernières éditions de la compétition.
Le sélectionneur ne cache pas sa colère face au système actuel. Il tacle notamment la répartition des places entre confédérations : « En 1990 et 1994, deux ou trois pays africains participaient à la Coupe du monde. Maintenant, ils seront neuf. Ce n’est pas une remarque controversée, mais tout le monde sait très bien que cela ne fera pas monter le niveau. »
Et Gattuso d’appuyer son argument en citant l’Amérique du Sud : « En Amérique du Sud, six des dix pays se qualifient automatiquement. Le septième peut encore tenter sa chance via les barrages. Ce n’est pas lamentable, ça ? Mais si je veux faire changer quelque chose, je dois m’adresser aux organisateurs, hein ? »













