À Munich, l’air est léger, presque euphorique. Vincent Kompany, prolongé jusqu’en 2029, vient de refermer un premier chapitre idéal : neuf victoires en neuf journées de Bundesliga, trois succès européens sans bavure et une qualification assurée en Coupe d’Allemagne. Avec ses 15 succès de suite pour entamer la saison, le Bayern de Kompany est sur une série qu’aucun autre grand club n’a réalisé auparavant.
Le Bayern retrouve des couleurs, mais surtout un sens collectif que le club cherchait depuis plusieurs saisons. « Vincent Kompany a ramené la joie de vivre, il a bâti un vrai groupe avec cet esprit bavarois si particulier », a résumé Jan-Christian Dreesen, le directeur général du club, lors de l’assemblée générale annuelle.
Cette transformation s’accompagne de chiffres éloquents : 33 buts inscrits, 4 concédés, et une différence de +29 qui creuse un écart déjà vertigineux avec les poursuivants. Pourtant, du côté du club, on refuse toute euphorie. « Une série de victoires ne veut rien dire en début de saison, il faut continuer à travailler », a tempéré Dreesen, lucide sur les exigences d’un club qui ne se satisfait jamais du présent.
Le discours du patron est clair : Kompany a ramené du beau jeu, un pressing cohérent et cette domination tranquille qui rappelle les plus grandes années du Bayern. Mais il reste une mission à accomplir : reconquérir la Coupe d’Allemagne, un trophée absent des vitrines depuis 2020. « Nous voulons absolument la remporter, la période de disette a été trop longue », a insisté le CEO Bavarois.
Kompany, lui, reste égal à lui-même : calme, méthodique, et surtout habité par l’idée d’un projet à long terme. Et pour mesurer la solidité de son œuvre, un très gros choc l’attend ce mardi soir : le Bayern défie le PSG, tenant du titre, en Ligue des champions. Un match que beaucoup de fans de football ont sûrement coché dans leur calendrier et qui permettra de pleinement mesurer l’état de forme de deux grands favoris au titre européen.
