Fantastique. Irrespirable. Surhumain. On manque de superlatifs pour qualifier cette finale de Roland-Garros. Une finale qu’aurait pu tuer Jannik Sinner dans le quatrième set alors qu’il se présente avec 3 balles de match sur le service d’Alcaraz, alors qu’il joue deux coups droits qu’il n’a presque jamais ratés jusque-là. Mais il trouvera le filet par deux fois et le comeback était lancé.

Après 5h30 de match, ce match divin se terminera sur un super tie-break survolé par Alcaraz. Une bonne pub pour le tennis même si on regrette qu’un tie-break ne vienne terminer un tel match. Carlos Alcaraz remporte son deuxième Roland et son 5ème GC 4-6, 6-7 (4/7), 6-4, 7-6 (7/3), 7-6 (10/2).

La finale, inédite en Grand Chelem, offrait une revanche de la demi-finale de Roland-Garros 2024, remportée par Alcaraz en 5 sets. La rencontre a duré 5h29 et est devenue la plus longue finale de l’histoire de Roland-Garros, battant le record de 4h42 de la finale de 1982 entre Mats Wilander et Guillermo Vilas, et la deuxième finale la plus longue de l’histoire en Grand Chelem.

Malgré un nombre défavorable de fautes directes pour Alcaraz, l’Espagnol a réalisé plus de coups gagnants que son rival italien (70 contre 53) et a démontré des aptitudes mentales hors du commun, sauvant trois balles de match dans le quatrième set pour finalement s’imposer dans la cinquième et ultime manche, au super tie-break.

Carlos Alcaraz poursuit son record parfait en finale de Grand Chelem, en remportant sa cinquième finale en cinq tentatives. Sinner, de son côté, a perdu sa première finale en Grand Chelem. L’Espagnol a réussi à remonter un déficit de deux sets pour la première fois de sa carrière pour briser la belle série de Sinner, vainqueur des deux derniers tournois du Grand Chelem.