«Au départ, c’était carrément impossible de disputer le tournoi», a-t-il expliqué à la fédération belge de tennis. «La voûte plantaire était déchirée à 80%. On a mis un super programme en place avec le staff médical, avec une hygiène de vie irréprochable pour essayer que la cicatrisation se fasse le plus vite possible. Jusqu’à la semaine dernière, on ne savait pas trop. En plus, on n’a pas de courts en gazon en Belgique. J’ai donc retapé un peu sur dur. Au final, cela a été plus vite que prévu. Physiquement, je pense être à 100%. Mais tennistiquement, c’est sûr que je n’ai pas beaucoup touché la raquette.»

David Goffin n’a ainsi pu jouer que deux matchs d’entraînement, perdus cette semaine, au tournoi exhibition The Boodles Challenge contre le Kazakhstanais Alexander Shevchenko (ATP 97) et le Russe Andrey Rublev (ATP 14). C’est donc sans grandes attentes qu’il abordera Wimbledon, où il rencontrera mardi au premier tour l’Australien Rinky Hijikata (ATP 88).

«La victoire, c’est déjà d’être là», a-t-il poursuivi. «Je sais que je n’ai plus dix Wimbledon devant moi. On va faire le maximum pour que ce soit bien tennistiquement, mais je n’ai pas vraiment d’attentes. Je ne suis jamais arrivé dans un Grand Chelem dans ces conditions. Si cela avait été si un autre tournoi, je n’aurais pas repris aussitôt. En tout cas, c’est cool que je puisse jouer un match ici. Et c’est un bon match pour avoir des frappes, des échanges, et pouvoir tenter quelque chose.»