Mathématiquement, avec encore quatre épreuves au programme, Thierry Neuville et Martijn Wydaeghe (Hyundai) ont une chance de reconduire leur titre mondial, mais force est de reconnaître que le pilote germanophone n’est pas le mieux placé.
Avec 150 points, Neuville est 5e à 48 points du Gallois Elfyn Evans (Toyota Yaris), mais aussi derrière le Finlandais Kalle Rovanperä (Toyota Yaris), 2e avec 191 points, et le Français Sébastien Ogier (Toyota Yaris) 3e avec 189 unités. Son équipier chez Hyundai, l’Estonien Ott Tänak, le devance aussi avec 180 points.
Thierry Neuville y avait connu un accident spectaculaire en 2019, prenant ensuite la 3e et la 4e place en 2023 et 2024.
« Nous avons déjà réalisé de bons résultats là-bas », a déclaré Thierry Neuville. « Nous avons l’expérience et nous abordons le Rallye avec un bon sentiment parce que nous espérons être performants de suite. Au Paraguay (le précédent rallye, ndlr), nous avions commencé avec des réglages basés sur ceux du Chili. Ils peuvent être peaufinés, mais je m’attends à ce que la voiture soit plus confortable. Le Chili est un rallye exigeant, surtout pour les pneus. Il s’agit de faire les bons choix ».
Elfyn Evans voudrait inaugurer son palmarès au Mondial, alors que Rovanperä a été titré en 2022 et 2023. Ogier pourrait égaler le record de son compatriote Sébastien Loeb avec neuf titres de champion du monde des rallyes.
Le Rallye du Chili débute jeudi par le traditionnel shakedown pour sa 4e édition après 2019, 2023 et 2024. Vendredi et samedi, deux boucles de trois spéciales sont au programme. La journée de dimanche comportera quatre spéciales. L’arrivée sera jugée à Concepción vers 19h15, heure belge, dimanche après 306,76 kilomètres chronométrés.