C’est la petite surprise de ce mercredi en France : Didier Deschamps a fait pour la première fois appel à Rayan Cherki, le jeune ailier de Lyon. Cela fait plusieurs mois que certains supporters français (et notamment lyonnais) plaident pour le voir en Equipe de France. Tout à fait compréhensible : Cherki fait une excellente saison avec Lyon et est un petit crack du football français depuis de nombreuses années.

La pression de l’Algérie

Nos voisins français ont bien souvent le même problème que nous : la gestion des binationaux. Rayan Cherki ne fait pas exception, le joueur est franco-algérien et aurait également la possibilité de prendre la nationalité italienne. Et c’est là que cette sélection commence doucement à prendre son sens : depuis quelques semaines, beaucoup de rumeurs affirment que Cherki serait ouvert à l’idée de jouer pour la sélection algérienne.

C’est là que le jeu commence. Parce que du côté de Cherki, il n’y a jamais vraiment eu de déclarations officielles sur son envie de jouer pour un autre pays. Pour certains, il a volontairement utilisé la menace de jouer pour un autre pays pour forcer son entrée dans la sélection. Du côté de la Fédération Française de Football, cette sélection a également beaucoup de sens : donner quelques minutes de jeu à Rayan Cherki permettra au pays de bloquer le joueur sur le plan international. Plus que l’Algérie, la FFF aimerait sans doute aussi éviter de le voir jouer pour la Squadra Azzurra, une nation forte en Europe.

Évidemment Didier Deschamps a complètement nié cette supposition en conférence de presse.

Mais on sait bien que la question des binationaux est très importante au sein des sélections. En Belgique, Vincent Mannaert ne s’est pas caché de l’importance du dossier et on a déjà pu observer avec Diego Moreira qu’un vrai travail a été effectué pour ne pas répéter les mêmes erreurs qu’avec Karetsas et Talbi.