De passage sur l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, Sebastian Pocognoli est revenu sur les conditions de son départ de l’Union vers le Rocher. L’entraîneur reconnaît que tout s’est enchaîné à grande vitesse depuis son arrivée : « Quand je suis arrivé, on sortait de la trêve précédente et depuis, on a enchaîné sept matchs en trois semaines. On n’a donc pas eu beaucoup le temps d’aller dans le détail, dans l’approche plus individuelle avec les joueurs. »
Cette nouvelle coupure internationale tombe donc à point nommé. Elle lui permet de souffler et de poser de premières bases solides : « Premièrement, c’est de donner un peu de repos à certains joueurs qui ont enchaîné énormément de matchs. Deuxièmement, c’est d’aller un peu plus dans les détails à l’entraînement sur certains aspects du jeu. Enfin, pour moi en tant que coach et homme, c’est de bien m’installer à Monaco et de mettre un peu ma patte à tous les niveaux, que ce soit à la Turbie mais même dans ma vie privée. »
Pour lui, rejoindre Monaco s’inscrit dans une progression logique. Il assure que cette opportunité n’a rien d’un hasard : « C’est une étape dans ma vie, dans ma carrière. Ça s’est présenté maintenant, et je ne crois pas aux choses qui arrivent par hasard. Je pense que tout a un sens. » Le titre historique décroché avec l’Union Saint-Gilloise en faisait déjà un entraîneur très courtisé : « C’est forcément une autre dimension et ça fait partie de mon parcours. »
Il revient aussi sans détour sur la polémique entourant son départ de l’Union SG en plein cœur de la saison. Une décision assumée, même si elle a fait couler beaucoup d’encre : « Je sais que ça a été un grand sujet de discussion, que ce soit en Belgique ou ici en France. (…) Ma décision de quitter l’Union Saint-Gilloise a été influencée par une soif de progression sportive. »
Il rappelle que la situation était particulière, d’autant qu’il avait déjà prolongé son aventure après le titre, chose inédite au club : « Je suis le premier coach à avoir enchaîné une deuxième saison au sein du club pour continuer à progresser, me challenger, trouver comment en remettre une deuxième couche après ce titre de champion… »
Selon lui, partir en octobre était la conséquence naturelle d’un cycle arrivé à maturité : « C’était un challenge mûrement réfléchi et ce malgré certains intérêts d’autres clubs. (…) Partir au mois d’octobre a été influencé par cette envie de progresser, tout simplement parce que je trouvais qu’on arrivait à la fin d’un cycle. »













