La mise à l’écart de Gianluigi Donnarumma au PSG fait couler beaucoup d’encre ! Véritable héros de la campagne victorieuse du club parisien en Ligue des champions la saison dernière, le gardien italien est devenu, en l’espace de quelques semaines, un indésirable dans la capitale française. La raison ? Un désaccord sur une éventuelle prolongation de contrat, alors que son bail expire dans un an, et l’arrivée en provenance de Lille de Lucas Chevalier, à qui le PSG va donner la priorité entre les perches. Résultat : « Gigio » est poussé vers la sortie et il a carrément été écarté du groupe qui affrontera Tottenham ce mercredi en Supercoupe d’Europe. De quoi susciter de vives réactions…
« L’affect n’existe plus dans le foot et quand on gagne on a raison. Mais on a le droit de penser que le traitement de Donnarumma est violent ! », s’est exprimé Daniel Riolo, chroniqueur de l’After Foot de RMC Sport, sur ses réseaux sociaux. « C’est même assez fou. Comment les autres vivent ça ? Ce sont pas des machines. Un pote à eux écarté comme un vaurien ».
La presse italienne offusquée
Mais c’est surtout dans la presse italienne que les questions et les critiques se déchaînent suite à cette mise à l’écart glaciale. « Après la gifle, la rupture », écrit la Gazzetta dello Sport, qui parle d’une « véritable gifle » ce mardi matin.
« Après Sirigu et Buffon, c’est au tour de Donnarumma. À Paris, ils en veulent aux gardiens italiens. Donnarumma, capitaine de l’équipe nationale italienne, en paie le prix fort, passé du statut de héros à celui de licencié » , déplore de son côté le Corriere dello Sport. Sky Italia parle pour sa part de « Héros oublié », tandis que Tuttosport regrette que Paris ne fasse aucune concession.