« C’était une bagarre comme j’en ai jamais vue dans ma carrière » : De Zerbi se livre sur le cas Rabiot !

Le coach de Marseille a brisé le silence sur la mise à l’écart d’Adrien Rabiot et de Jonathan Rowe, suite à leur bagarre dans le vestiaire vendredi dernier après la défaite à Rennes.

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Belga

On attendait avec impatience la conférence de presse de Roberto De Zerbi, le coach de Marseille, suite à la mise à l’écart d’Adrien Rabiot et de Jonathan Rowe, qui se sont battus dans le vestiaire après la défaite à Rennes vendredi dernier. Et le coach italien ne s’est pas caché. Il a justifié la décision forte du club de se séparer dans la foulée des deux joueurs.

« Ça fait plus de 30 ans que je suis dans le foot. Je ne suis pas habitué à parler de ce qu’il se passe dans les vestiaires. Mais je pense qu’il faut un peu mettre les choses en ordre, c’est nécessaire. Sur n’importe quel lieu de travail, si deux employés se frappent, comme dans un pub, avec un coéquipier qui était à terre parce qu’il avait perdu connaissance (Darryl Bakola), que doit faire l’employeur ? Soit la suspension, soit le licenciement », a dévoilé De Zerbi. « Ils ne se sont pas cassé des dents mais c’était une vraie bagarre, une baston, que je n’avais jamais vue en autant d’années de carrière. Les gardes du corps qui doivent nous protéger ont quand même dû séparer les joueurs », a-t-il poursuivi.

Il cible le comportement de la mère Rabiot

Roberto De Zerbi est ensuite revenu plus en précision sur le cas Rabiot. Le coach de l’OM s’en est pris à son entourage et plus précisément à sa mère, qui s’était elle aussi exprimée sur ce conflit. « Ce matin, Adrien Rabiot est venu parler avec moi, après une semaine. (Medhi) Benatia, peut-être même plus que moi, avait un rapport très proche avec Adrien, et je parle de quelque chose d’extra-footballistique. Son entourage sait qu’ils ont aidé Adrien, dans sa vie privée, dans ce qui était nécessaire. C’est quelque chose qu’il fait avec tout le monde, mais avec Adrien encore plus. Il allait au-delà de son rôle de directeur sportif, donc que sa mère les attaque, ça m’énerve. Sa mère a oublié deux choses. Que je n’ai pas décidé tout seul de l’exclure, et que j’ai décidé seul de le rendre capitaine à Paris. Et en un an, j’ai eu plus d’attentions et de calins pour son fils que pour mon propre fils », a-t-il lancé.

« C’est une décision qui est juste, qui était temporaire. On l’apprécie fortement en tant qu’homme. Mais moi, en ce qui concerne le vestiaire, Pablo et Medhi en ce qui concerne le club, on sait commander pour le bien de l’OM », a ensuite expliqué De Zerbi. « Demain on devra jouer sans Rowe ni Rabiot, ça nous pèse, c’est pas facile. J’aurais pu faire semblant de ne rien avoir vu, mais je ne perds pas ma dignité pour un match ou pour un championnat. J’ai soutenu et je soutiens tout ce que fait le club parce que c’était juste, il n’y avait pas d’autre choix, pas d’autre issue. »