F1 : Lando Norris (McLaren) remporte un GP de Silverstone très animé en raison de la pluie

Lando Norris a remporté Silverstone devant son coéquipier Oscar Piastri et le surprenant Nico Hülkenberg (Sauber).

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AFP

C’est encore un Britannique qui s’est imposé du côté de Silverstone mais ce n’est pas Lewis Hamilton cette fois mais Lando Norris ! Le pilote McLaren a remporté le Grand Prix de Formule 1 de Grande-Bretagne, la 12e des 24 manches du championnat du monde, dimanche sur le circuit de Silverstone devant son équipier Oscar Piastri et la surprise Nico Hülkenberg dans sa Sauber.

L’Australien a dû observer une pénalité de 10 secondes à la suite d’une manoeuvre interdite sous voiture de sécurité laquelle a dû intervenir à plusieurs reprises en raison des incidents liés à la pluie. McLaren a réalisé son 5e doublé de la saison.

L’Allemand Nico Hülkenberg, au volant d’une Sauber, a terminé 3e et décroché le premier podium de sa carrière en 239 Grands Prix après avoir réalisé le 19e temps des qualifications samedi.

Le Britannique Lewis Hamilton, vainqueur à neuf reprises de cette course, dont l’an dernier, a terminé quatrième. Max Verstappen (Red Bull), victime d’un tête à queue lors d’une des nombreuses relances de la course, a pris la 5e place.

Au classement du championnat, après son 4e succès de la saison (il s’est en Australie, à Monaco, et en Autriche), et le second consécutif, Norris possède 226 points et revient à 8 points de Piastri qui reste leader (234). Verstappen (Red Bull) est 3e (165).

Dès avant le départ, un premier événement marqua la course lorsque cinq voitures regagnèrent les stands à l’issue du tour de formation pour chausser des pneus slicks. Parmi eux, le Britannique George Russell (Mercedes), 4e des qualifications, et le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), 6e. Le Français Isack Hadjar (Racing Bulls), le Brésilien Gabriel Bortoleto (Sauber) Bortoleto et le Britannique Oliver Bearman (Haas) se sont aussi élancés des stands.

Après un accrochage entre Ocon et Lawson, une voiture de sécurité virtuelle (VSC) a été imposée dès le 2e tour. À la relance, au 4e tour, Verstappen devançait Piastri, Norris et Hamilton. La VSC était rallumée dès le 6e tour quand Bortoleto a perdu des éléments de sa Sauber. Au tour suivant la course a repris et Piastri est devenu leader de la course au 8e des 52 tours tandis que les pilotes en slicks commençaient à réaliser les meilleurs tours, quatre secondes plus vite que le leader Piastri chaussé de pneus intermédiaires.

Au 11e tour, une grosse averse s’est abattue sur le circuit. Le ballet des changements de pneus, permit à Verstappen de repasser devant Norris qui venait de la dépasser sur la piste à plus de dix secondes de Piastri. Les conditions de visibilité étant devenues difficiles, une voiture de sécurité (SC) est montée sur la piste au 14e tour. Une brève relance au 18e tour, avant la sortie de Hadjar, a été suivie par une nouvelle SC jusqu’au 22e tour. La piste toujours détrempée joua alors un mauvais tour à Verstappen, victime d’un tête à queue quand la course a connu sa nième relance. Le poleman s’est alors retrouvé 10e. Dans le même temps, Piastri, le leader écopait de 10 secondes de pénalité pour avoir trop freiné derrière la voiture de sécurité.

Derrière les McLaren, les inattendus Lance Stroll (Aston Martin) et Nico Hülkenberg (Sauber) occupaient les 3e et 4e places. Au 35e tour, l’Allemand dépassa le Canadien, alors qu’Hamilton s’offrait à son tour Stroll pour devenir 4e.

Au 42e tour, nouveau retour aux stands afin de chausser des pneus slicks. Deux tours plus tard, Piastri est venu observer ses 10 secondes de pénalité dans le paddock avant de repartir derrière Norris.

Les dix derniers tours n’ont plus modifié la position des quatre premiers. Seul Verstappen a réussi à gagner une place aux dépens de Pierre Gasly très à l’aise sous la pluie au volant de son Alpine et finalement 6e. Le circuit de Spa-Francorchamps accueillera le 27 juillet le Grand Prix de Belgique, la 13e manche de la saison.