Standard-Antwerp arrêté : Marc Wilmots écope d’un match de suspension pour ses propos sur l’arbitrage

Standard-Antwerp arrêté : Marc Wilmots écope d’un match de suspension pour ses propos sur l’arbitrage - Belga

Le directeur sportif du Standard a été sanctionné par l’Union belge après avoir tenu des propos polémiques envers l’arbitrage suite au match arrêté entre les Rouches et l’Antwerp.

circus
Photo
BELGA

Le Comité disciplinaire pour le football professionnel a infligé une suspension d’un match au directeur sportif du Standard Marc Wilmots, a annoncé mercredi l’Union belge (URBSFA). L’ancien sélectionneur des Diables Rouges avait ouvertement critiqué l’arbitrage de la rencontre de championnat entre le Standard et l’Antwerp, le 17 octobre à Sclessin.

L’arbitre Lothar D’Hondt avait alors arrêté le match après avoir été visé par des jets de gobelet en provenance des supporters liégeois. Wilmots avait déclaré au micro de DAZN, diffuseur officiel, que «les arbitres sont les stars». «Leurs décisions gâchent tout. Ça me met hors de moi, d’autant plus que c’est la troisième fois», avait-il poursuivi, avant de s’emporter à nouveau dans le vestiaire des arbitres. Le parquet fédéral avait requis un match de suspension et un autre avec sursis et 1.500 euros d’amende.

Le Comité disciplinaire s’était penché sur le dossier le 4 novembre et a rendu sa décision publique mercredi. «Il n’y a aucun doute sur le fait que le terme ’stars’ a été utilisé de manière cynique et dénigrante», précise-t-il. «Ajouter que les décisions des arbitres ’gâchent tout’ est tout simplement insultant.» Le Comité ajoute encore que le fait de claquer, à deux reprises, la porte du vestiaire des arbitres en sortant «peut et doit être considéré comme intimidant.» Plus généralement, le Comité a estimé que l’ensemble des déclarations du directeur sportif liégeois étaient «dépourvues de respect, de loyauté et de fair-play.»

Si le Comité n’a pas, comme le demandait le parquet, sanctionné Wilmots d’un deuxième match de suspension avec sursis, il a également infligé une amende de 1.000 euros à l’ancien attaquant. Celui-ci ne pourra donc occuper aucune fonction officielle pendant une journée, à moins que le club ne fasse appel. L’affaire serait alors examinée par le Conseil disciplinaire.