
Le Parquet fédéral de l’Union belge de football (URBSFA) a émis lundi ses propositions de sanction à la suite des événements ayant eu lieu lors du match entre le Standard et l’Antwerp, le vendredi 17 octobre dernier, et qui ont causé l’interruption de la rencontre. Outre une amende effective de 5.000 euros, un match à huis clos avec sursis a été soumis aux Liégeois. Le Parquet propose par ailleurs une suspension d’un match ferme, plus un avec sursis, au directeur sportif Marc Wilmots.
Lors de la rencontre, les supporters du Standard avaient lancé des gobelets en direction de l’arbitre Lothar D’Hondt, qui avait décidé d’interrompre le match d’abord provisoirement à la 72e, puis définitivement à la 88e. Les dernières minutes ont été disputées à huis clos, trois jours plus tard.
Des critiques envers l’arbitre qui ne passent pas
Le Parquet a déploré l’attitude de Marc Wilmots, qui est descendu dans les vestiaires des arbitres après la rencontre pour les invectiver. L’ancien sélectionneur des Diables Rouges avait ensuite donné des interviews à la télévision, pour exprimer un avis très critique à l’égard des hommes en noir. «Les arbitres sont désormais des stars. Leurs décisions gâchent tout», avait-il notamment lancé au micro de DAZN.
Pour ces actes, le Parquet réclame une suspension ferme d’un match, un sursis d’un match supplémentaire, ainsi qu’une amende effective de 1.500 euros.
Samedi dernier, le Standard avait diffusé un communiqué pour signaler que la Pro League avait également réclamé une indemnité forfaitaire de 50.000 euros au club à la suite de l’interruption définitive du match. Le matricule 16 avait expliqué devoir «assumer les conséquences des actes de ses supporters», tout en ayant déjà pris des mesures comme «l’introduction d’une procédure d’interdiction civile de stade et l’interdiction temporaire de consommer des boissons dans les tribunes».












