Rik De Mil s’attend à un choc wallon mouvementé ce vendredi entre le Standard et son Sporting de Charleroi ! Le coach des Zèbres a insisté ce vendredi sur l’atmosphère qui rend ce genre de rencontres spéciales. Mais il ne veut pas voir de débordements pour autant, notamment en tribunes, où 1300 supporters carolos seront autorisés à Sclessin.
« Que ça soit chaud, ça fait partie du jeu, mais il faut que ça reste dans les limites », a insisté le coach carolo. « Cela va être chaud. On a essayé de vraiment se concentrer sur Anderlecht et Liège parce que c’était important de le faire et on l’a bien géré, mais maintenant tout le monde sent que c’est un match important et particulier qui arrive. Après, c’est aussi à moi de faire en sorte de passer le message qu’il y a trois points à perdre ou à gagner, même si c’est un match important pour tout le monde. Je dois trouver le bon équilibre dans ce que je dis, mais en étant conscient de ce que ce match représente pour le club ».
« On doit être à notre maximum »
Et lorsqu’on lui demande les principales difficultés à gérer, voici sa réponse : « Il y a l’atmosphère et les supporters parce que ça peut être très chaud, surtout dans les moments dominants du Standard », a avoué De Mil. « On doit bien gérer ça. Par ailleurs, c’est une équipe qui veut jouer le Top 6, qui a acheté pour ça donc il y a de la qualité. C’est pour moi de nouveau un top match, comme à Gand ou contre Anderlecht et ce sont les détails qui peuvent décider ces matches. On doit être à notre maximum ».
L’ancien coach du Club de Bruges a ensuite comparé le choc wallon au derby des Flandres. Selon lui, c’est encore plus spécial entre le Standard et Charleroi : « Bruges-Gand, c’est chaud aussi, mais on sent que la passion est encore plus grande pour un choc wallon. La première fois que j’étais là comme entraîneur, j’ai senti directement l’importance de ce match. On sait en Flandre que c’est important, mais il faut le vivre pour vraiment comprendre ce que ça représente ».













