Mehdi Bayat brise le silence autour du départ de Rik De Mil ! Le patron du Sporting de Charleroi s’est exprimé sur le départ de son coach dans une interview accordée à nos confrères de Sudinfo. « Je suis évidemment triste parce que j’aimais beaucoup Rik, mais je me rends compte que ça devient malheureusement de plus en plus compliqué de garder un entraîneur jusqu’au bout d’une saison. Et je déteste ce jeu de chaises musicales qu’on observe en ce moment. Il faudrait une règle pour interdire ce type de changement d’entraîneurs et je suis bien placé pour en parler pour n’avoir consommé que très peu d’entraîneurs au Sporting depuis 2012 », a-t-il déclaré, avant d’admettre que la situation devenait difficile à gérer.
« Chaque fois qu’un club se séparait d’un entraîneur, le nom de Rik revenait. Ça devenait usant. Donc il y a de la déception liée à la réalité de notre marché. Et effectivement, à partir du moment où je sentais que Rik De Mil voulait aller à Gand, je me devais juste de faire respecter le Sporting de Charleroi », explique Bayat. « Il y a une forme de soulagement car je n’aurais plus supporté ce scénario à chaque fois. Un autre club aurait pu virer son entraîneur dans une semaine et on était reparti pour un tour ».
« Pas faire du réchauffé avec des entraîneurs qui tournent partout depuis des années »
Mehdi Bayat a ensuite avoué que les choses avaient changé suite à l’intérêt de l’Union pour Rik De Mil après le départ de Sébastien Pocognoli : « Le staff doit démontrer qu’on est capable de continuer sur notre lancée. Et cela se fera peut-être avec une énergie différente parce que, et ce n’est pas pour le critiquer, mais j’ai quand même senti que Rik De Mil n’était plus tout à fait le même depuis l’épisode avec l’Union. C’est une réalité. Il a continué à tout donner, parce que c’est un professionnel, mais j’ai senti que ce feu que je voyais dans ses yeux depuis un an et demi n’était pas tout à fait illuminé de la même manière ».
Désormais, le Sporting de Charleroi veut prendre son temps pour choisir son nouvel entraîneur : « On a des profils que l’on suit, qu’on regarde de manière générale pour être en phase avec notre adaptation, mais c’est pour ça que j’ai dit je ne veux pas me précipiter. Je ne veux pas faire n’importe quoi et Charleroi n’est pas un club qui va commencer à faire du réchauffé avec des entraîneurs qui tournent partout depuis des années. On veut réfléchir intelligemment et, surtout, on a donné une opportunité à notre staff de démontrer ce qu’il est capable de faire. »













