Auteur d’un début de saison très convaincant avec le Standard, Matthieu Epolo s’est enfin imposé comme le gardien numéro 1 indiscutable des Rouches, malgré les nombreuses critiques qui l’ont souvent ciblé lors des derniers mois. Pourtant, cette éclosion survient après un été lors duquel il a failli quitter le club pour rejoindre Toulouse, comme il l’a confirmé dans un entretien accordé à nos confrères de Sudinfo.
« Il y a bien eu quelque chose. Un jour viendra où toutes les parties tomberont d’accord. Ce n’était pas le cas, ce qui n’a pas posé le moindre souci vu que je suis aussi fier qu’heureux de défendre les couleurs du Standard », a expliqué Epolo. « Un très grand club, au sein duquel je m’épanouis. J’ai un bon contact avec Pierre François, Marc Wilmots, Jean-François (NDLR : Gillet, le coach des gardiens) ainsi que mes partenaires. Je vois moins Giacomo Angelini mais c’est le boss donc il est très occupé (rire). J’ai la chance d’être ici, je n’irai donc pas au clash pour obtenir un départ. Je suis bien en place jusqu’à janvier au minimum… »
« Le Clasico ? Il faudra la même intensité que contre Bruges »
Epolo a ensuite préfacé le Clasico à Anderlecht ce dimanche, lors duquel il veut voir le Standard surfer sur sa bonne prestation contre Bruges. « Nous devons l’aborder avec la même intensité que face aux Brugeois. Si nous y parvenons, nous pourrons prendre des points. Au niveau de la mentalité, il faut y aller avec un esprit de tueur… », a insisté le gardien liégeois.
« Le match contre Bruges était costaud, abouti, surtout au niveau de l’intensité. Une performance qui n’a choqué personne dans le vestiaire, parce que nous sommes conscients des qualités. Le coach amène de l’énergie, un plan de jeu bien défini. C’est encourageant, nous devons poursuivre dans cette direction, en y ajoutant des points, à commencer par la semaine prochaine ».