David Hubert va retrouver Anderlecht, sans rancune : « Je n’aurais aucun problème à y retourner un jour »

David Hubert va retrouver Anderlecht, sans rancune : « Je n’aurais aucun problème à y retourner un jour » - Tom Oliver

Le nouveau coach d’OHL va affronter les Mauves pour la première fois depuis son départ ce vendredi, à Den Dreef.

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BELGA

David Hubert s’apprête à retrouver son ancien club, le Sporting d’Anderlecht, ce vendredi soir avec OHL. Questionné en conférence de presse sur sa rupture avec le club bruxellois, le jeune entraîneur, qui avait été remercié et remplacé par Besnik Hasi avant le début des Playoffs 1 la saison dernière, assure ne pas avoir de regrets concernant son passage au Lotto Park. « Une séparation est toujours douloureuse », a-t-il admis. « Je ne suis pas d’accord avec tout ce qui s’est passé en interne, mais j’ai vécu trois années fantastiques à Anderlecht, où j’ai mis un terme à ma carrière de joueur avec les Futures avant de commencer mon parcours d’entraîneur. J’en suis reconnaissant, c’était un contexte très enrichissant pour un jeune coach. Je n’ai aucun regret, car j’ai toujours suivi mes propres choix. Beaucoup de jeunes entraîneurs auraient sans doute été plus à l’écoute de ce que leur disaient leurs supérieurs mais, moi, je n’ai jamais succombé à cette tentation d’aller dans le sens souhaité par d’autres personnes. J’ai fait ce que je pensais juste. Je suis droit dans mes bottes. »

Hubert est ensuite revenu sur les difficultés auxquelles il a fait face lors de son passage chez les Mauves. « Le contexte dans lequel j’ai commencé comme T1 à Anderlecht en octobre n’était plus du tout le même en janvier », explique-t-il. « J’avais une autre personne au-dessus de moi (NDLR : Renard à la place de Fredberg), Amuzu et Dreyer étaient partis au mercato hivernal pour remplir les caisses tandis que nous avons dû jouer jusqu’en janvier sur un mauvais terrain qui nous a coûté quatre chevilles et ayant entraîné les indisponibilités entre autres de Stroeykens, Edozie et Sardella. Dans ces circonstances, j’ai dû faire des choix, être pragmatique et privilégier les résultats au détriment du beau jeu. Malgré ce contexte difficile, j’estime avoir rempli ma mission avec la qualification pour les PO, un long parcours européen et la finale de la Coupe. Cela ne m’a pas empêché d’analyser ce qui avait été et ce qui n’avait pas fonctionné, avec toujours cette envie de devenir un meilleur entraîneur. »

Enfin, l’ancien Diable rouge assure ne pas avoir de rancune envers son ancien club, qu’il s’apprête à défier : « Le plus important, pour moi, est la façon dont je quitte les clubs par où je passe. J’ai toujours donné le maximum à mes employeurs en étant correct. Je n’aurais donc aucun problème à retourner un jour à Anderlecht ou ailleurs, que ce soit pour boire un café ou pour y travailler à nouveau. »