Tout va parfois très vite en football. En difficulté du côté d’OHL, où il figurait à l’avant-dernière place du classement après un début de saison compliqué, David Hubert a été propulsé comme nouveau coach de l’Union, actuel leader de Pro League, suite au départ surprise de Sébastien Pocognoli. Un mouvement que personne n’avait vu venir et qui s’est fait très vite, comme le dévoile l’ancien entraîneur d’Anderlecht.
« Ça s’est déroulé de manière chaotique. Est-ce que je m’attendais à signer ici il y a à peine quelques jours ? Non ! Est-ce que l’Union s’attendait à devoir chercher un nouveau coach ? Non plus ! Après, ce sont les aléas du football. Quand j’ai reçu un appel de la direction évoquant un intérêt pour ma personne, tout s’est enchaîné très vite », a confié Hubert lors de sa présentation aux médias.
« L’Union changeait de coach aujourd’hui, pas dans six mois »
Il a ensuite avoué qu’il s’agissait d’une offre très difficilement refusable. « La preuve, je suis ici. C’est facile de dire que c’était une belle opportunité mais le choix n’est pas aussi évident qu’il y paraît au premier regard. Je me sentais bien à OHL, où je savais que le processus n’était pas terminé. Je sais que j’ai fait des déçus là-bas, parce qu’ils comptaient sur moi. Le timing n’est pas le meilleur ni pour moi, ni pour l’Union ni pour OHL mais ce sont les aléas du foot. Malheureusement, peut-être, mais il faut faire avec », a expliqué David Hubert.
« De fait, ce choix peut être égoïste mais pas si évident à effectuer. Quand on entame une saison, on préfère toujours aller au bout. Le timing a décidé à ma place. L’Union changeait de coach aujourd’hui, pas dans six mois », a ensuite ajouté le nouveau coach de l’Union. Et lorsqu’on lui demande s’il s’agit du plus grand challenge de sa carrière, voici sa réponse : « Je ne sais pas. L’année passée, on m’a demandé de reprendre Anderlecht aussi environ à la même période. C’était à ce moment-là le plus grand défi de ma carrière. Après, il y a eu OHL qu’il fallait essayer de relancer sur de bons rails, ce qui était également intéressant. Ici, c’est sûr que le défi qui m’attend est de taille mais une fois encore, il ne concerne pas que moi, mais plutôt le club, l’Union, qui progresse d’année en année. Je suis là pour l’aider à continuer à grandir, avec de belles choses en perspective, dont la Ligue des champions. Cet été, le statut de l’Union a changé. Ce n’est plus l’Union qui essaie de devenir championne mais l’Union qui l’est devenue et est attendue au tournant, un peu partout en Belgique et en Europe. »
