Vuelta : les organisateurs ne veulent pas arrêter la course malgré les nombreuses manifestations

Malgré deux étapes raccourcies (la 11e le 3 septembre et la 16e mardi) en raison de la présence massive de manifestants pro-palestiniens proche des arrivées, les organisateurs du Tour d’Espagne cycliste ne veulent pas arrêter la course.

circus
Photo
Belga

« Le message le plus important que je veux faire passer aujourd’hui est que nous poursuivons cette Vuelta », a indiqué Javier Guillen, le directeur du troisième Grand Tour, en conférence de presse mardi soir. « Nous prendrons de nouveau le départ demain, et notre intention est d’arriver à Madrid. Ce n’est pas à discuter. »

Guillen n’a pas annoncé de nouvelles mesures afin que ces incidents ne se reproduisent pas. « Nous bénéficions déjà d’une aide importante des services de sécurité, mais tout le monde connaît notre stade : de très nombreux kilomètres de distance. Nous continuerons à y travailler, mais je ne suis pas ici pour me battre, et on ne peut pas tout empêcher. »

« Évidemment, c’est terrible ce qui est en train de se passer en Palestine et nous sommes tous pour la paix », a poursuivi le directeur de la Vuelta. « Mais nous voulons défendre notre sport. On ne peut pas écourter les étapes de cette façon, on ne peut pas bloquer le passage des cyclistes. Par respect pour les coureurs, le public et notre sport : laissez-nous simplement courir. Nous ne demandons pas plus. »