Le champion d’Europe Tim Merlier s’est offert un deuxième succès dans ce Tour de France, dimanche, au terme de la 9e étape à Châteauroux. « Cela montre que le premier n’était pas une surprise », a souri le coureur de Soudal Quick-Step au micro de la RTBF.

Le final a été marqué par plusieurs tentatives de bordures. Merlier a notamment eu « très difficile à retrouver » Bert Van Lerberghe, son poisson-pilote. « Mais une fois ensemble, cela me donne beaucoup de confiance, je suis plus relax quand je suis dans sa roue. Je sais ce qu’il va faire et il sait où se trouve son arrivée. À un moment, j’étais un peu bloqué et après j’ai trouvé l’ouverture, j’avais la route libre. C’était assez pour gagner. »

« C’était tout le temps nerveux dans le peloton », a raconté le champion d’Europe. « Cela a un peu cassé dans le peloton, puis ça s’est regroupé. Nous devions rester ensemble. Remco Evenepoel a été très fort. Il a roulé tout le temps dans le vent. Bert et moi, nous avons quelques fois dû prendre plus de risque. On était tout le temps là et puis c’était à nous de donner l’ouverture à Remco pour venir dans la bordure. Je pense qu’on a tout bien fait et on peut être content avec cette troisième victoire de l’équipe », a-t-il ajouté, en référence à la victoire d’Evenepoel dans le contre-la-montre de Caen.

Merlier signe son troisième succès total au Tour de France. « C’est dommage pour les deux autres sprints (auxquels il n’a pas participé cette année, ndlr). Mais je suis très content, avec ce deuxième succès je montre que le premier n’était pas une surprise. »