Gianni Vermeersch, désormais coéquipier de Remco : « Le lien existait déjà et il ne fera que se consolider »

Gianni Vermeersch, désormais coéquipier de Remco : « Le lien existait déjà et il ne fera que se consolider » - Samuel Guadi

Dans une interview accordée à Sporza, Gianni Vermeersch s’est confié sur son départ d’Alpecin pour la Red Bull où il rejoindra Remco Evenepoel, lui aussi nouvel arrivant.

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BELGA

Gianni Vermeersch a tourné une page importante de sa carrière à l’intersaison. Le coureur belge a quitté la Alpecin après 5 années pour relever un nouveau défi, un choix qu’il a détaillé dans une interview accordée à Sporza. L’intérêt de sa nouvelle équipe ne date d’ailleurs pas d’hier : « Au printemps, Red Bull-Bora-Hansgrohe a manifesté son intérêt. Nous avons discuté des objectifs et sommes rapidement parvenus à un accord. »

Une décision mûrement réfléchie, mais pas forcément simple à prendre après tant d’années passées dans le même environnement. Vermeersch ne cache pas l’aspect émotionnel de ce changement, tout en soulignant son besoin de renouveau : « Après toutes ces années, dire au revoir est toujours difficile. Mais j’ai senti que j’étais ouvert à quelque chose de nouveau. Je pense que c’était la bonne décision à ce stade de ma carrière. Je ne suis plus tout jeune, alors mentalement, c’est bien d’avoir quelque chose de nouveau, de pouvoir tout découvrir. »

Beaucoup de compatriotes dont Remco

Dans son nouveau collectif, le Belge ne sera pas dépaysé. Plusieurs compatriotes figurent dans l’effectif, parmi lesquels Jordi Meeus, Maxim Van Gils, Arne Marit et surtout Remco Evenepoel. Une présence qui facilite déjà son intégration : « Je me suis déjà beaucoup amusé avec Remco. Je le connaissais déjà assez bien, car il s’entend bien avec Mathieu. C’est pourquoi nous nous entraînons régulièrement ensemble en Espagne. »

Une relation appelée à se renforcer encore davantage, selon Vermeersch : « Le lien avec Remco existait déjà et il ne fera que se consolider. » Sur le plan sportif, ses débuts sous ses nouvelles couleurs sont attendus dès le début du mois prochain. Le programme précis reste à affiner, mais les grandes lignes sont déjà claires : « Je ne sais pas encore exactement quelles courses je vais disputer, mais l’idéal serait d’en faire quatre ou cinq, jusqu’à la mi-janvier. Il y aura en tout cas le championnat de Belgique, mais pas les championnats du monde. »

Le rêve des Strade Bianche

Ses premières apparitions sur route pourraient inclure la Clasica Jaén, le Tour de l’Algarve, le week-end d’ouverture flamand ainsi que les Strade Bianche. Fidèle à son ADN, Vermeersch se projette avant tout vers les classiques, où il entend désormais tracer sa propre trajectoire, loin de l’ombre de Mathieu van der Poel : « Nous formons une équipe très large dans les classiques, avec des hommes forts qui peuvent tous tenter leur chance. Nous pouvons courir de manière ouverte, ce qui peut être positif pour tout le monde. Surtout pour moi, car je sais comment ce type de course se déroule sur le plan tactique. J’ai déjà terminé dans le top 10 de chaque classique, donc je pense que je peux me défendre partout. »

Enfin, le coureur n’hésite pas à évoquer ses ambitions les plus élevées. Certaines courses occupent une place particulière dans son imaginaire : « Je rêve des Strade Bianche et peut-être de Paris-Roubaix, ce sont deux courses où le type de coureur que je suis peut y obtenir un bon résultat. »