Les Diables Rouges à Sclessin contre le Liechstenstein ? C’est non pour Willy Demeyer

Annoncé à Sclessin par l’Union belge, la rencontre Belgique-Liechtenstein du 18 novembre pourrait bien avoir lieu ailleurs. Le bourgmestre de Liège, Willy Demeyer, affirme, en effet, ne pas avoir donner son accord.
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BELGA

Alors que l’Union belge avait annoncé ce lundi que les Diables Rouges allaient disputer leur rencontre face au Liechtenstein le 18 novembre à Sclessin, il n’en sera peut-être finalement rien.

Le bourgmestre de la ville de Liège, Willy Demeyer a en effet dans un entretien au quotidien Le Soir, qu’il n’avait pas donné son accord pour la tenue de la rencontre.

« La veille de mon départ en vacances, j’ai bien reçu un courrier de la Fédération belge de football qui, par le ton utilisé, se croit probablement en terrain conquis à Liège. Or, ce n’est pas le cas. La Fédération va plus vite que la musique », a-t-il confié au journal Le Soir.

Ce qui bloque pour le bourgmestre, c’est l’argent que devrait dépenser la ville pour accueillir la rencontre, mais surtout les moyens policiers, normalement utilisés dans la lutte contre la toxicomanie « qui nécessite une forte présence policière dans les quartiers », explique Willy Demeyer.

De là à affirmer que la rencontre Belgique-Liechtenstein du 18 novembre ne se tiendra pas à Liège, il n’y a qu’un pas, que Willy Demeyer ne franchira pas. Mais pour que le match se dispute à Sclessin, le bourgmestre de Liège à des conditions bien précises.

« Je ne suis pas non plus totalement fermé et j’ai en tête les lignes d’un potentiel accord : ce match ne doit pas nous coûter d’argent et il ne doit pas non plus nous priver de notre capacité policière. Notre priorité, c’est de combattre la toxicomanie et pas d’accueillir des matchs de football », conclut Willy Demeyer.