Zizou Bergs dépité après son élimination à Wimbledon : « Le diable a pris le contrôle de ma tête »

Battu en quatre sets par Lloyd Harris au premier tour du Grand Chelem Londonien, le Belge a pris la porte d’entrée malgré de grosses attentes.
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BELGA

Zizou Bergs (ATP 50) a quitté frustré Wimbledon, lundi soir, après s’être incliné dès le premier tour. Le Limbourgeois, 26 ans, qui rêvait d’aller loin à Wimbledon, a été battu 7-6 (9/7), 7-6 (7/2), 6-7 (5/7), 6-2 par le Sud-Africain Lloyd Harris (ATP 320), 28 ans, entré dans le tableau grâce à un classement protégé.

« Je ne sais vraiment pas ce qui a mal tourné », a-t-il confié à Tennis Belgium. « La seule chose que je sais, c’est que je ne me suis pas amusé une seule seconde aujourd’hui. Je pense que tout était nul. Et je n’aurais jamais cru, étant petit, que je viendrais ici pour ne rien trouver d’amusant. C’est assez dur à encaisser. Je ne vais pas être déprimé, mais je n’arrive pas à imaginer que je puisse me sentir aussi mal en jouant. J’espère qu’il s’agissait simplement d’un mauvais jour. J’aime le tennis, j’aime le processus. Mais je n’ai pas aimé aujourd’hui. Je trouvais que j’étais bien préparé. Je jouais bien. Néanmoins. Mais le diable a pris complètement le contrôle de ma tête », soupira-t-il.

« Je me suis battu contre moi-même »

Zizou Bergs, qui n’a encore jamais franchi le premier tour à Wimbledon, aura pourtant eu des occasions contre Lloyd Harris : 14 balles de break, pour 2 converties seulement, et un avantage de 4-1 dans le tie-break du deuxième set.

« J’ai essayé de me battre. Me battre n’est jamais un problème. Je me suis beaucoup battu contre moi-même. Je me suis battu contre tout le monde aujourd’hui. Et j’ai tout perdu. Mon service a aussi disparu après le premier set. Et j’ai failli dans les deux premiers tie-breaks », a ajouté le natif de Lommel, qui a également pesté sur la règle de chaleur. « Elle est supposée entrer en action au-dessus des 30,1 degrés. Partout aux infos, on évoque 33, 34 degrés. Mon app indique 32 degrés. J’ai demandé ce qu’il en était après le deuxième set et on m’a répondu qu’il n’y avait pas de règle de chaleur aujourd’hui. Quand le match te rend déjà fou et qu’en plus, tu entends ce genre de choses. Tous ces petits trucs finissent par te foutre complètement en l’air (sic). »