Les prestations d’Aston Villa attirent de plus en plus l’attention en Angleterre. Au point qu’Alan Shearer n’a pas hésité à affirmer récemment que les Villans pouvaient être considérés comme de sérieux prétendants au titre. Une dynamique impressionnante à laquelle Youri Tielemans contribue largement, au point que certains évoquent déjà un scénario rappelant l’exploit de Leicester, même si le sommet de la Premier League reste encore éloigné. Installé dans un rôle central au milieu de terrain, le Belge a clairement changé de dimension au sein de son club.
« Il est extrêmement passionné par son travail »
S’il n’a pas encore trouvé le chemin des filets en championnat cette saison, il affiche déjà trois passes décisives. Mais au-delà des statistiques, c’est surtout son influence dans le jeu qui marque les esprits. Face à Chelsea ce week-end, Tielemans a encore pesé lourd. « Nous n’avons vraiment pas bien joué en première mi-temps. Le coach nous a dit de rester dans le match, de créer une occasion, de marquer, et que nous allions ensuite prendre l’avantage. Et c’est exactement ce qui s’est passé », a-t-il raconté dans le podcast d’HLN.
Le milieu de terrain met aussi en avant le travail de son entraîneur, Unai Emery, dont l’implication force le respect. « Cet homme est extrêmement passionné par son travail, par le football », confie-t-il. Tielemans souligne également l’intensité des séances tactiques mises en place par le technicien espagnol : « Mais cela fonctionne très bien, alors on l’accepte. De plus, nous en apprenons beaucoup. Je n’ai jamais assisté à un briefing tactique qui ait duré moins de 30 minutes. Il a ses analystes, mais je pense qu’il regarde lui-même le match cinq fois ».
« Je suis très fier d’être capitaine de mon pays »
Cette évolution se ressent aussi en équipe nationale. Désormais capitaine des Diables rouges sous les ordres de Rudi Garcia, Tielemans savoure cette reconnaissance. « C’était très spécial pour moi. Être capitaine de son pays est peut-être la plus grande chose qui puisse arriver à un individu. J’en suis très fier », explique-t-il.
Quant à une éventuelle récompense individuelle lors du prochain Gala du Soulier d’or, le joueur préfère rester mesuré. « Dans le football, il est toujours difficile de s’évaluer sur une seule année. On le fait plutôt sur une saison, mais il m’est arrivé beaucoup de choses en 2025. J’ai souffert de blessures que personne ne souhaite connaître, mais le point positif, c’est que j’ai pu jouer une excellente année sur le plan footballistique ».
