Accompagnée de son chien Wacko, Nina Derwael s’est entretenue avec un journaliste dans un cadre naturel à Destelbergen, revenant sur sa décision de mettre fin à sa carrière en gymnastique, annoncée il y a quelques mois alors qu’elle était encore au sommet de son art à 25 ans.
« On ne se rend compte de la pression et du stress qu’on subit qu’une fois que c’est terminé. D’une certaine manière, c’est un poids qui m’a été enlevé des épaules, » confie-t-elle en parlant de cette étape importante.
Depuis qu’elle a tourné la page, elle a pu se consacrer pleinement à ses relations personnelles, mais elle n’a pas encore trouvé de nouveau projet professionnel. « Du jour au lendemain, on se retrouve avec un emploi du temps vide. J’étais au sommet de mon art, mais dans bien d’autres domaines, je suis de nouveau au point de départ, faute d’expérience. »
« Je sais aussi que si je le voulais, je pourrais travailler à trois endroits différents en même temps demain. Mais cela ne veut pas dire que je sais si c’est vraiment ce que je veux faire, » ajoute-t-elle, réfléchie.
Grâce à sa carrière sportive, elle bénéficie d’une stabilité financière qui lui évite des inquiétudes immédiates. « Je suis consciente que ma carrière sportive de haut niveau me place dans une situation différente de celle des autres jeunes de 25 ans. Je n’ai donc pas à m’inquiéter, mais je ne souhaite pas non plus puiser constamment dans cette sécurité. »
