Le football peut parfois offrir de belles histoires. Et la remontée en Liga d’Oviedo ce dimanche après plus de 20 ans d’absence en fait sans doute partie.

Il faut dire qu’un des grands artisans de ce retour dans l’élite n’est autre que Santi Cazorla. À 40 ans, le milieu de terrain espagnol a inscrit un but lors de la demi-finale et lors de la finale des barrages de deuxième division espagnole.

Pourtant, le magicien aurait pu, voire dû, ne jamais être là. Entre 2016 et 2018, Cazorla a vécu un véritable calvaire, avec une blessure à la cheville qui a failli mettre fin à sa carrière. Une amputation avait même été évoquée, avant que l’Espagnol ne subisse finalement une greffe de peau.

Une sale blessure qui a mis fin à son passage à Arsenal. S’il a su rebondir à Villarreal pendant deux saisons, avant de s’exiler trois années à Al-Sadd, au Qatar, il a sans doute réalisé l’un des plus beaux exploits de sa carrière en permettant à 40 ans à son club formateur d’Oviedo de retrouver la Liga pour la première fois depuis 2001.

Buteur décisif lors du match retour des demi-finales de barrage, il avait manqué le match aller de la finale face à Mirandes lors duquel Oviedo s’est incliné 1-0.

Tout était donc à faire dans cette manche retour, et cette fois, Cazorla était bien sur la pelouse. Les choses se sont cependant rapidement compliquées avec l’ouverture du score de Mirandes via Panichelli dès la 16e minute. Mais à la 39e, Oviedo a obtenu un penalty que Santi Cazorla a converti pour relancer les siens. Chaira a ensuite inscrit le but du 2-1 synonyme d’égalisation sur les deux manches à la 52. Les deux équipes ne sont pas parvenues à se départager dans le temps réglementaire et il a donc fallu passer par les prolongations. A la 103, Portillo a libéré Oviedo en inscrivant le but du 3-1, synonyme de montée en Liga.

Après un dernier passage dans l’élite en 2001 alors que Santi Cazorla n’avait que 17 ans, Oviedo va donc retrouver l’élite. Après un dernier exploit à 40 ans, Santi Cazorla peut désormais raccrocher les crampons avec le sentiment du devoir accompli.